NUMERO 14
Novembre 2005
Ça y est les arbres prennent feu… un magnifique été indien qui fait oublier que l’hiver approche à pas d’ours…
Je ne sais pas vous mais je sens qu’il va falloir faire des choses cet hiver… des choses que l’on a vraiment envie de faire, pas seulement celles que l’on « doit » faire.
Créer des espaces un peu fous d’auto étonnement.
Se faire plaisir est une façon positive de contribuer au monde, faire obstacle à l’immonde...
Le plaisir ! L’art d’en prendre et d’en donner. Pas de ces simulacres creux et consommables, ce malaxage de frustrations, non , je parle du plaisir plein, éminemment subversif !
Ni but, ni récompense ou compensation, mais juste une façon de faire. D’être.
Se lever, se coucher, s’occuper, de soi et des autres, travailler, manger, discuter, respirer, aimer, baiser avec plaisir. Avec joie. Une vaste et inconditionnelle joie qui ne tient à rien, pas même à un fil.
Et c’est bien parce que ça me fait immensément plaisir que j’accueille entre ces pages, de plus en plus de voix venues d’ailleurs.
Et tout particulièrement d’un ailleurs qui m’est inexplicablement et très personnellement cher, depuis longtemps… Vagues de paroles de cœur, avec des voix d’ici, des voix de là-bas, des voix humaines pour dire que ça existe encore…l’humanité ! Encore un peu…
C.G.
Je ne sais pas vous mais je sens qu’il va falloir faire des choses cet hiver… des choses que l’on a vraiment envie de faire, pas seulement celles que l’on « doit » faire.
Créer des espaces un peu fous d’auto étonnement.
Se faire plaisir est une façon positive de contribuer au monde, faire obstacle à l’immonde...
Le plaisir ! L’art d’en prendre et d’en donner. Pas de ces simulacres creux et consommables, ce malaxage de frustrations, non , je parle du plaisir plein, éminemment subversif !
Ni but, ni récompense ou compensation, mais juste une façon de faire. D’être.
Se lever, se coucher, s’occuper, de soi et des autres, travailler, manger, discuter, respirer, aimer, baiser avec plaisir. Avec joie. Une vaste et inconditionnelle joie qui ne tient à rien, pas même à un fil.
Et c’est bien parce que ça me fait immensément plaisir que j’accueille entre ces pages, de plus en plus de voix venues d’ailleurs.
Et tout particulièrement d’un ailleurs qui m’est inexplicablement et très personnellement cher, depuis longtemps… Vagues de paroles de cœur, avec des voix d’ici, des voix de là-bas, des voix humaines pour dire que ça existe encore…l’humanité ! Encore un peu…
C.G.
Au tout début du temps quand hommes et animaux partageaient la terre un homme, s’il le voulait, pouvait devenir animal. Un animal pouvait devenir homme. Parfois il y avait des hommes, parfois des animaux, mais pas de différence, tous parlaient la même langue. En ce temps les mots étaient magie, l’esprit humain avait des pouvoirs. Un mot prononcé au hasard, pouvait avoir des effets étranges, devenait vivant soudain, et ce que les hommes voulaient arrivait, il suffisait de le dire, personne ne savait la raison, c’était ainsi.
Knud Rasmussen
Knud Rasmussen
AU SOMMAIRE
Délit de poésie : Lina Zerón (Mexique), Anita Endrezze (Etats-Unis)
Délit d'errance & d'entrave : Primitifs en position d’entraver de Tieri Briet (Lot)
Délit quotidien : Le néon, Demain on parlera, Le Café de la Place de Gérard Lacoste (Hte Garonne)
Délit sur calepins : encore un extrait des extraordinaires et passionnantes aventures d’un journal vautré dans un autobus… par Cathy Garcia (Lot)
Délit de fauchage : la lettre ouverte à Monsieur le Préfet du Gers, de Thierry Autefage (Hte Garonne)
Avec en bonus le délit d’(in)citations et en malus le Bulletin de complicité à recopier autant de fois que de feuilles mortes à disséminer dans le vent d’automne.
Aborigènes n.p. Personnes de moindre importance qui encombrent les paysages d'un pays nouvellement découvert. Ils cessent rapidement d'encombrer ; ils fertilisent le sol.
Ambrose Bierce
in Le dictionnaire du Diable
Ambrose Bierce
in Le dictionnaire du Diable