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  • Avis de parution : Zéphyrage de Guénane Cade, délit buissonnier n°8

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    L’auteure

     

    Avoir 20 ans dans les années 60. Ces années ne s’ouvrent que lentement à l’émancipation de la femme. 1968, l’auteure OSE enfin envoyer deux manuscrits aux Éditions Rougerie qui ont dit OUI ! En poésie et en prose, elle a depuis publié plus de… Elle n’aime, dans ce domaine, ni les chiffres ni les compétitions. Pour les curieuses et les fureteurs : www.guenane.fr

     

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    Extrait :

     

     

    Fantaisiste mémoire

    il lui arrive de ne plus savoir

    si tel petit épisode nous l’avons lu

    vu ou peut-être vécu

    qu’importe

    dans la réalité inflammatoire

    les monstres pavoisent

    et seul votre sourire fera la différence

     

    Rage millénaire de la Terre

    comment regarder le futur en face ?

    Le silence éponge tant parfois

    qu’il se noie

    les saisons ne veulent plus obéir

    le soleil vomit  le ciel pisse

    les bouches honnissent

    le désert avance  l’océan se hausse

    il faudrait  Monde  que tu te reposes

    réapprennes à parler

    avant que les cœurs ne tombent en ruines

    et la poésie dans l’abîme

     

    L’excès s’allie mal à l’harmonie

     

     

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    28 pages agrafées

    tirage numéroté 

    imprimé sur papier 90 g & 250 g calcaire

    100 % recyclé

     

    12 € + port

     

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  • Numéro 80 lu par Dana Shishmanian pour Francopolis

    "Nouveaux délits, n° 80

    Une remarquable moisson de poésie – immédiatement narrative, faussement lyrique, ouvertement dramatique, secrètement mythique, formellement surréaliste, apparemment absurde, toujours lucide, acerbe, écrite à l’aqua forte – dans le dernier numéro de la petite revue de Cathy Garcia Canales qui est toujours, comme le tardis du Dr. Who (désolée de me redire), bien plus grande à l’intérieur qu’à l’extérieur…

    On y découvre cette fois Jean-Paul Bota, Jérémy Sernet (Pèregarou), Lionel Mazari (Broyer du blanc), Jean Ginestet, Aodren Buart (Madeira), Pablo Gelgon (Vie et mort d’un ouvrier intérimaire dans le BTP), Simon Degrave (Conférence à Berlin) : des textes puissants ancrés avec la même désinvolture dans le quotidien ou dans la psyché profonde et qui touchent le cœur et frappent l’esprit, comme autant de voix et de voies différentes qui se cherchent. Que veulent-elles ?...

    « … ce que je pressens ou cherche dans les mots, une vibration, une inspiration du monde non pas pour en dépasser les drames inévitables qui sont en nous, noués au plus intime, mais pour en retrouver le chant premier…. » (Jean Ginestet)

    Car, comme le dit la responsable de la publication de ces « délits » dans son édito : « Regarder, se regarder simplement soi-même, c’est vertigineux. »

     

    Dana Shishmanian 

    http://www.francopolis.net/annonces_2025.html#_Revues_1