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DÉLITS BUISSONNIERS COLLECTION

  • Avis de parution : Des ombres et des anges de Josette Soulas Moyes, délit buissonnier n°7

     

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    L’auteur :

     

    Josette Soulas Moyes est née le 25 décembre 1942, dans une banlieue proche de Paris, Issy-les-Moulineaux, mais le changement de vie de sa mère l’amena en Normandie, à l’âge de quatre ans. Elle n’a jamais été publiée, mais a toujours gardé un contact avec l’écriture, « petits papiers », porteurs de poèmes et d’histoires courtes, perdus, déchirés, retrouvés… Elle a suivi plusieurs ateliers d’écriture et depuis sa retraite, elle a consacré plus de temps et de travail à l’écriture. Elle a formulé, d’une façon qui l’a surprise elle-même, l’enjeu que représente ce chemin :  «  se réconcilier avec sa vie ». Sa vie, elle la partage entre l’Alsace (Strasbourg) et la Provence (Vaucluse-Ventoux).

     

      

    L’illustrateur, Philippe Chevillard

    « Auteur de BD amateur et illustrateur amateur, je consacre une partie de mon temps à la création de courtes bandes dessinées et l'illustration de textes d'auteurs pour des revues, recueils de poésie, ou affiches. Mes dessins ont été publiés aux éditions Jacques Flament, éditions des embruns, éditions Lamiroy, dans les distributeurs BDs de Short édition, ainsi que dans divers fanzines, recueils, et revues littéraires tels que : Traction Brabant, Le Soc, Le coquelicot, Poétisthme, Soleil Hirsute, La piscine, L’imagineur, L’utopie, Présences d’esprits, Lichen, Hélas, Opuscule, L’Ampoule, Caractère …  »

    https://philippechevillard.fr/

     

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    28 pages agrafées

    tirage numéroté 

    imprimé sur papier 90 g & 250 g calcaire

    100 % recyclé

     

     

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    Délits buissonniers

    est une collection de tirés à part

    de la revue Nouveaux Délits

     

    Vous pouvez lire Josette Soulas Moyes

    dans le numéro 46 (octobre 2023)

     

     

     

     

  • La cloche a sonné d'Aline Recoura, délit buissonnier n°6

     

     

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    Délit buissonnier n° 6 sorti le 1er juillet 2022 !



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    elle dit non à l’institution
    on lui reproche son manque de travail d'équipe
    ça dégénère dans sa tête
    elle comprend qu’on lui demande de pallier
    toutes les incompétences et défaillances
    elle est coincée
    on lui parle de professionnalisme
    de laisser ses émotions de côté
    quand pendant deux ans tout le monde semblait
    ravi que la maîtresse sorte des cadres affectifs
    donne à la petite fille ce qu'elle ne trouvait nulle part d'autre
    tout le monde semblait content d'avoir la paix
    de cette petite fille comprise au moins par une personne
    la maîtresse
    c'est pour ça qu'elle décide de changer de métier


     *


    illustrations originales de Ludo Godot
    tirage numéroté
    56 pages agrafées
    imprimé sur papier Keaykoulor calcaire

    100 g & 250 g 100 % recyclé

     
    10 € +3 € de port, à commander à
     l’Association Nouveaux Délits

     

     

     

  • Avis de parution : La cloche a sonné d'Aline Recoura, délit buissonnier n° 6

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     Sortie le 1er juillet 2022 !

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    clique sur l'image pour voir de près

     

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    Cette petite fille n’avait de mot 

    que le prénom de sa maîtresse

    qu’elle a eu en maternelle

    pendant deux ans

    en CP la nommant encore et toujours

    quand on lui demande qui est ta maîtresse

    l’institution décide de la faire retourner en maternelle

    quelques heures par jour

    la maîtresse est toujours là

    la maîtresse vit très mal

    tombe malade

    elle adore cette petite fille

    elle pleure son abandon 

    elle pleure chaque jour quand à la sortie de l’école

    la petite fille lui saute dans les bras et la serre tellement fort

    elle dit non à l’institution

    on lui reproche son manque de travail d'équipe

    ça dégénère dans sa tête

    elle comprend qu’on lui demande de pallier

    toutes les incompétences et défaillances

    elle est coincée

    on lui parle de professionnalisme

    de laisser ses émotions de côté

    quand pendant deux ans tout le monde semblait

    ravi que la maîtresse sorte des cadres affectifs

    donne à la petite fille ce qu'elle ne trouvait nulle part d'autre

    tout le monde semblait content d'avoir la paix

    de cette petite fille comprise au moins par une personne

    la maîtresse

    c'est pour ça qu'elle décide de changer de métier

     

     

     

    *

    L'auteur :


     

    Lire et écrire ses passe-temps favoris (en dehors des heures de son métier de professeur des écoles). Depuis janvier 2022, directrice de rédaction de la revue Cabaret. Elle a publié en 2020, Banlieue Ville à La Lucarne des écrivains et en 2021, Scènes d'école au Lys Bleu et Cardio Poèmes aux éditions du Petit Rameur. À paraître : Pichenette dans les mots aux éditions Gros textes et Nuages dans le sang aux éditions de La Lucarne des écrivains en 2022. Elle contribue à de nombreuses revues papier de poésie (Comme en poésie, Cabaret, HS 7, Traction Brabant, Les amis de Thalie, Les Impromptus, Décharge, Traversées, Nouveaux Délits, Météor, Verso, FPM, L’Intranquille, Maux à mots, Wam, L'Air de rien…) et numériques (Cosaque des Frontières, Lichen, Behigori, Capital des mots & Hors-série n°6 de la revue Cabaret : 40 jours 40 vies, 2020) et des anthologies (On dit Cap, Ad Vitam Aeternam, Voix des îles). Elle dit régulièrement ses poèmes sur scène et est membre du collectif Contre Silence.

     

    *

     

     

    illustrations de Ludo Godot

    tirage numéroté

    56 pages agrafées

    imprimé sur papier

    Keaykoulor calcaire 100 g & 250 g

    100 % recyclé

     

    *

     

    10 € +3 € de port,  à commander à

     l’Association Nouveaux Délits – Letou – 46330 St Cirq-Lapopie

     

     

    Délits buissonniers

    est une collection de tirés à part

    de la revue Nouveaux Délits

     

    Vous pouvez lire Aline Recoura

    dans le numéro 67 (octobre 2020)

     

     

     

     

     

  • Printemps captif de Lionel Mazari

     

    J'attends que la nuit soit parfaite
    et que les étoiles aient filé
    et que la pleine lune arrête
    de faire sa tête brûlée.

    Assis sur un banc dans le noir,
    je regarde la vie qui n'est
    pas faite pour les grands espoirs
    pas plus que pour les destinées

    sublimes mais qui se confine
    en ombres calmes aux fenêtres,
    anciens fantômes des vitrines
    d'un bistrot où nul ne pénètre.

    Le couvre-feu dès l'heure-du-thé,
    m'ayant traversé tel un square,
    je me lève enfin et je fais
    semblant d'être statue qui part,

    immobile en la nuit parfaite,
    loin du défilé des étoiles ;
    quand la lune ne fait plus la tête,
    je mets sur mon masque ses voiles.

     

    in Printemps captif, quatrième délit buissonnier paru en 2020 : 

    http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/archive/2020/06/24/le-delit-buissonnier-n-4-sort-le-1er-juillet.html

     

     

     

     

  • "Paraît que" lu par Alain Guillaume

     

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    .... et qui s'adresse à l'auteur :

    "bien reçu. Viens d'une traite relire ton "Paraît que", dit relu parce que je crois les avoir lus tes textes mais un à un, espacés et là regroupés, à l'enfilade, ça donne un sacré tempo surtout avec pour écho le contrepoint "t'es un mec du XX° siècle toi", oui beaucoup beaucoup de rythme avec ces vérités que tu retournes comme des crêpes et non sans humour... C'est rapide, c'est neuf, beau boulot, vraiment beau boulot. Merci pour cette bonne énergie"

     

     

     

  • Avis de parution : Paraît que d'Heptanes Fraxion, délit buissonnier n° 5

     

    Sortie le 1er juillet 2021

     

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    illustration de Jimmy Fortier

     

     

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    paraît que t'es naïf en amour

    paraît que t'as besoin de sentiments pour niquer

    paraît que t'es qu'un connard mesquin

    paraît que t'as besoin d'être reconnu dans ta vérité

    paraît que chez toi ça sent pas vraiment le poète obscur

    paraît que t'as une voix à vendre de l'huile d'olive

    paraît qu'il faut que tu sois un peu plus humble

    paraît que tu chausses comme Michel Platini

    paraît que t'es l'heureux papa d'une IVG et d'une grossesse extra-utérine

     

    *

     

    tirage numéroté

    32 pages agrafées

    imprimées sur papier calcaire 100 g

    couverture calcaire 250 g

    100 % recyclé

     

    *

     

    10 € +2 € de port,  à commander à

     l’Association Nouveaux Délits – Letou – 46330 St Cirq-Lapopie

     

     

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    Heptanes Fraxion par Christine Spadaccini

     

     

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    Délits buissonniers

    est une collection de tirés à part

    de la revue Nouveaux Délits

     

    Vous pouvez lire Heptanes Fraxion

    dans le numéro 54 (avril 2016)

     

     

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    Composé, imprimé sur papier recyclé et diffusé par :

     

    l'Association Nouveaux Délits

     

    Dépôt légal : juillet 2021

    ISSN : 2556-0026

     

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  • Georges Cathalo a lu "Printemps captif", délit buissonnier n°4

     

    COUV small.jpgIl y aura, c’est certain, dans les mois à venir, toute une profusion d’écrits sur la crise sanitaire. Il semble urgent de chercher des résiliences pour faire face aux turpitudes de l’époque, comme lire « quelques poèmes de Nuno Judice ». On peut aussi lire les poèmes de Lionel Mazari, poèmes qui slaloment entre les écueils du temps présent. Quelques jongleries verbales arrivent comme des respirations entre des bouffées d’ultra-réalisme. Mazari n’hésite pas à affirmer : toute ma sagesse est viatique / et la folie me désaltère. C’est sûrement ainsi qu’il va falloir aborder les temps à venir en se ménageant des espaces où assis sur un banc dans le noir , on découvre ce qui se passe comme « ces ombres calmes aux fenêtres » avec ces  brancardiers venus sauver de pauvres gens blessés par la réalité . Pour finir, signalons la belle illustration de couverture de Morgane Plumelle où deux oiseaux en liberté semblent défier notre printemps captif.

     

    à lire en ligne ici :

    https://www.dechargelarevue.com/No10-Passer-de-friches-en-contre-allees-par-un-printemps-furtif.html

     

     

     

     

  • En juillet est sorti le 4e Délit buissonnier... Printemps captif de Lionel Mazari

     

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    Poèmes de Lionel Mazari

    écrits sous confinement entre le 17 mars et le 19 avril 2020

     

     

    « alors...
    plutôt que d'écouter couiner les ambitieux,
    que la crise épidéconomique,
    — hélas vécue comme une épreuve
    par nous, véritables mortels —
    stimule et extasie,
    j'ai ce jour d'huis préféré
    profiter de l'arrêt cardiaque du monde
    et de la suspension de son souffle,
    pour lire, bercé anesthésié
    par cette nouvelle musique de danse macabre,
    quelques poèmes de Nuno Judice ;
    puis tout en sirotant un citron chaud
    édulcoré au miel de sapin,
    ce jour d'huis préféré,
    tandis que tournoyaient dans le ciel gris doux
    dépourvu d'effets dramatiques
    quelques corbeaux émoustillés,
    voir merles et pies, brindilles au bec,
    préparer leur nid,
    sans se soucier de notre mort,
    parmi des explosions de pâquerettes
    et l'éclosion de trois tulipes. »

     

     

    tirage numéroté, 40 pages agrafées

     papier calcaire 100 g. couverture 250 g. 100 % recyclé

    Illustrations en couverture : Morgane Plumelle

     

    10 € +2 € de port,  à commander à

     l’Association Nouveaux Délits – Letou – 46330 St Cirq-Lapopie

     

     

     

     

  • Le Délit buissonnier n° 4 sort le 1er juillet !

     

    Me voilà ravie de présenter le quatrième Délit buissonnier !

     

     

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    alors...
    plutôt que d'écouter couiner les ambitieux,
    que la crise épidéconomique,
    — hélas vécue comme une épreuve
    par nous, véritables mortels —
    stimule et extasie,
    j'ai ce jour d'huis préféré
    profiter de l'arrêt cardiaque du monde
    et de la suspension de son souffle,
    pour lire, bercé anesthésié
    par cette nouvelle musique de danse macabre,
    quelques poèmes de Nuno Judice ;
    puis tout en sirotant un citron chaud
    édulcoré au miel de sapin,
    ce jour d'huis préféré,
    tandis que tournoyaient dans le ciel gris doux
    dépourvu d'effets dramatiques
    quelques corbeaux émoustillés,
    voir merles et pies, brindilles au bec,
    préparer leur nid,
    sans se soucier de notre mort,
    parmi des explosions de pâquerettes
    et l'éclosion de trois tulipes.

     

     

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    *

     

    Poèmes de Lionel Mazari

    écrits sous confinement

    entre le 17 Mars et le 19 avril 2020

     

    Illustrations en couverture : Morgane Plumelle

     

    *

     

    tirage numéroté

    40 pages agrafées

    imprimées sur papier calcaire 100 g

    couverture calcaire 250 g

    100 % recyclé

     

     

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    Dépôt légal : juillet 2020   -   ISSN : 2556-0026

     

     

    10 €

    +2 € de port

     

    à commander à :

    Association Nouveaux Délits

    Letou

    46330 St CIRQ-LAPOPIE

     

     

     

     

     

     

     

  • Le Délit buissonnier n° 3 est sorti en juillet !

     

     

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    Petite histoire essentielle de la futilité
    textes de Bruno Toméra
    illustrations originales de Jean-Louis Millet

     


     « Au retour dans la bagnole, intercalé dans la file des pressurés
    l'humanité klaxonnait, gueulait, les bras au ciel, pressés
    de se jeter corps et âmes dans d'autres emmerdements.
    Le connard de derrière habillé en voiture dernier cri
    gesticulait dans le rétro, le poing brandi.

     Garde toujours le piaf des urgences dans ton cœur
    Garde toujours le piaf des urgences dans ton cœur.
    Que je me suis dit
    . »

     

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    40 pages agrafées
    tirage numéroté sur papier calcaire 100 % recyclé 
      90 g et couverture 250 g

    10 € + 2 € de port
       
     à commander à l'Association Nouveaux délits

    http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/delits-buissonniers/

     

     

     

     

  • Petite histoire essentielle de la futilité de Bruno Toméra - Lu par Patrice Maltaverne

     


    Publié par Cathy Garcia, en tant que supplément de la revue Nouveaux Délits (même si ce texte s'achète indépendamment de la revue), "Petite histoire essentielle de la futilité", de Bruno Toméra est son troisième supplément (collection des délits buissonniers).
     
    Cela fait plusieurs années que j'espérais relire des poèmes de Bruno Toméra, que j'ai publié à plusieurs reprises dans les premiers numéros de "Traction-brabant".
     
    Heureux, donc, de retrouver cette poésie inchangée., qui suit, au plus près, des vies d'infortunes, faites de petits boulots mal payés, de misères de la rue, de ces réalités impossibles à cacher, à moins d'être de mauvaise foi.
     
    Si la poésie de l'auteur sort souvent cabossée de ces malheurs ordinaires, ne croyez pas pour autant qu'elle s'y enfonce. Une lueur d'espoir traverse tous ces poèmes, qui est celle d'une fraternité humaine non feinte, et non basée sur l'intérêt. Quelque chose de franc, de direct, de solide, qui s'affirme contre vents et marées. 
     
    Rien de malsain dans ces textes, juste une soif de révolte renouvelée, qui s'exprime avec le sourire, qualité rare qui fait que le style des poèmes, chaleureux dans ses images comme dans ses mains tendues, est reconnaissable et rare entre tous.
     
    Extrait de "Petite histoire essentielle de la futilité", de Bruno Toméra :

    "Le nouveau testament personnel et subjectif"

    En m'invitant dans la fiesta de la vie,

    l'univers a égaré le carton d'invitation
    et me voilà loufiat (comme des milliards d'autres)
    à chercher une planque pas trop inconfortable,
    un peu d'amour et de calme
    mais c'est sans compter
    sur la panne d'électricité au seuil du Grand Soir
    sur la dernière chanson déprimée du rebelle Renaud
    sur dieu et sa bande d'abrutis sanguinaires
    sur les grossistes des boutiques multinationales
    sur le salon de la motoculture et du tripatouillage animal
    sur la délocalisation des entreprises de confettis
    sur la peine-à-jouir de l'égocentrique poésie
    sur le one man show de la spectaculaire connerie
    et son public connaisseur et ravi.
    Sur un tas de fatras que nous enjambons chaque jour,
    pauvres cloches.
    Quand la mort m’enlacera sur un slow éculé
    avec ses clins d’œil d'allumeuse pubère
    ou sur un dico débridé avec des petits cris jouissifs de travelo
    sortir de la fête à son bras sera le point final
    de foutus SOS éparpillés en pointillés
    avec la satisfaction de celui qui s'est exténué
    à rafistoler la ligne de flottaison du radeau jusqu'au bout
    et hypocrite jure que c'était bien mais que toute
    bonne a une fin... Enfin."

    Les illustrations de la couverture et des pages intérieures sont de Jean-Louis Millet.

    http://poesiechroniquetamalle.blogspot.com/2018/07/petite-histoire-essentielle-de-la.html

     

     

     

     

     

  • Avis de parution : Petite histoire essentielle de la futilité de Bruno Toméra - Délit buissonnier n°3, juillet 2018

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    40 pages agrafées

     

    tirage limité et numéroté

    sur papier recyclé  

    offset 90 gr

    couverture calcaire 250 gr

     

    textes de Bruno Toméra

     

     

     

    l’auteur  présenté par Jean-Louis Millet :

     

    Tom   le malgré tout poète

    Quelle est cette manie de vouloir coller une bio ?  les poèmes se

    suffisent, non ? Pour les bios je préfère l'intime à deux, dans un canapé

    moelleux, prêts à se défenestrer l'ego et le corps, dans le duel de la

    parade séductrice.... (non je rigole)

     

    Mais, faut se méfier des chats acculés dans les coins de murs, balancent

    toujours de foutus coups de pattes, enfin...  je suis aux aguets des

    pulsions de révoltes comme autant de petits espoirs de cette humanité

    déchue.

     

    Ce regard entrouvre la porte d'un désir

    que nous n'aurons pas le temps de franchir

    c'est le cambriolage d'une caresse

    qui restera là, dérobée, sans adresse.

     

    … mais, avec le recul, y a de quoi pondre quelques belles foutues

    phrases  sur le tapis savonneux de l'existence.

    Mon rire délivre insolent et joyeux l'impertinence de vivre.

     

     

    Tom

    Ouvrier mécanicien pour la raison sociale, poète essentiellement

    chercheur de vie et d’étonnement, chercheur de musicos chanteurs & enchanteurs aussi pour que les mots puissent vaincre les lois de la

    gravité.

     

     

    Bio recomposée par petits prélèvements dans l’œuvre et les échanges épistolaires avec « le malgré tout poète ».

     

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    illustrations originales de Jean-Louis Millet

     

     

    Grand spécialiste en rien mais curieux de tout : dessin, peinture, sculpture, photo, écriture, vidéos, édition virtuelle, chasse aux connivences & alternatives… Ensemble de ‘’propos’’ mis en actes dans l'animation de blogs et de sites dont "Zen-évasion", site cave-grenier aux malles ego-mystérieuses : http://www.zen-evasion.com/. Il a déjà maintes fois illustré la revue ainsi que d’autres publications Nouveaux Délits comme Ailleurs simple ; Claques & boxons ; Guerres et autres gâchis  (textes de Cathy Garcia) et ses encres sont à l’origine du livr’art : États du Big Bang. Il a illustré Le poulpe et la pulpe de Cathy Garcia également (Cardère éd., 2010) et Des brins et des bribes (éd. Du Cygne, 2011) de Werner Lambersy et Cheval rouge de Fanny Sheper, 2017 (thebookedition.com). Il a exposé ses travaux artistiques, notamment à Perros-Guirec, en Bretagne, sa terre évasion.

     

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    « Au retour dans la bagnole, intercalé dans la file des pressurés

    l'humanité klaxonnait, gueulait, les bras au ciel, pressés

    de se jeter corps et âmes dans d'autres emmerdements.

    Le connard de derrière habillé en voiture dernier cri

    gesticulait dans le rétro, le poing brandi.

     

    Garde toujours le piaf des urgences dans ton cœur

    Garde toujours le piaf des urgences dans ton cœur.

    Que je me suis dit. »

     

     

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    Serrant mes mains dans ses mains

    elle me dit :

    “Gamin, c'est une bulle de savon, la vie,

    ça pique les yeux et c'est fini.”

     

     

     

     

     

    10 €

     

     à commander à

    Association Nouveaux délits

    Letou

    46330 St Cirq-Lapopie

     

     

     

     

  • Feu de tout bois de Murièle Modély, le délit buissonnier n°1, lu par Sanda Voïca

     

    COUV 1.jpgDans ce recueil, Murièle Modély fait, encore une fois, en paraphrasant le titre, poème de tout bois. Chaque instant vécu devient poésie. Et quelle poésie : visions et épiphanies, sans cesse. Visions : « certains jours/la langue quitte la bouche/et se balade limace au-dessus de nos têtes » (cuisine). Vision apocalyptique dans voie basse. On pourrait même parler d’un livre des visions. Mais il y a des épiphanies aussi, et elles coïncident souvent avec les visions : le poème sommeil à citer en entier. Le quotidien, le passé (l’enfance) et le futur passés à la moulinette et réassemblés, avec quelques ingrédients : humour, voire dérision, lucidité, intelligence, maîtrise de la langue et dépassement du langage : «aujourd’hui, c’est la fête du couteau/c’est marqué en rouge à côté de la date/il y a la fête des mères, des pères/celle de la jupe, du voile/il y a aussi un jour/de l’amour/des morts/sans portable/sans voiture/sans électricité/la journée du lard ou du cochon/des seins/du saint des saints/des revendications, des recommandations/ de l’économie triomphante/du brame/des drames/des femmes/des hommes/(non, pas des hommes – question d’excroissance,/la case est trop petite)/vivre au fond/ n’est pas bien compliqué/il suffit de s’en tenir au mot du jour/composer décomposer, recomposer/une croix après l’autre/l’empilement des faits » (éphéméride)

    La joie de vivre et celle d’écrire font un : « la porte n’est pas de barreaux/mon lit n’est pas un navire/je ne suis pas perdue/pensive/au milieu des eaux/ils balancent leur corps/leur joie franche/tranchante/contre ma peau ».

    Mais le couteau, le poignard, le coutelas et surtout la lame, mais aussi les hachoirs sont de nouveau bien présents dans les poèmes : « c’est qu’une menace pèse comme une malédiction/sur toutes les filles, sous leurs jupons//quelque chose comme une main sournoise/qui appuie là où ça fait mal » (habitude). Et toujours, par-dessus tout : le corps de mots de l’auteur qui s’impose, qui s’incarne devant nous : « la dernière fois que les enfants ont vu grand-père/il ressemblait à un vieil arbre/allongé dans le lit […] les enfants intrigués par les battements d’ailes/collaient leurs corps de lait/contre mon corps de mots » (caresse). Les occurrences des mots qui parlent de la poésie, des figures de style, de jeux de mots, de l’écriture même, la conscience aiguë que la poésie est un animal vivant, et que c’est au poète de le faire venir au monde : « j’entends les grognements, je ne m’étonne plus/je sais que le temps vient pour eux, d’ouvrir leur ventre/d’y plonger les deux mains pour mettre bas le mot ». (velot).

    La poète est magicienne dans ses journées, avec ses enfants et sa propre vie – et aussi avec les mots. Des doutes – sur la force réelle des mots, sur la « réussite » – viennent et s’en vont : « est-il possible/de prendre à bras le corps/réellement, puissamment/ces humeurs, ces cris stridents, ces corps bruyants/ces craquements du vivant/dont les mots sont – magie de l’abstraction/à la fois vides et totalement pleins » (brassée). Errance aussi : « parfois la langue est condamnée à dériver sans fin/adieu la côte, l’horizon est trop loin/la phrase ballotte puis soudain plonge/et vous mes vers, mes tendres, mes oblongues/atteignez des abysses la mémoire acide profonde » (holothurie)

    Et sans trop s’étonner, car « il ne suffit pas de dire pour se comprendre /au creux des intestins, les souvenirs flamboient/faisant feu de tout bois » (héritage).

    Sanda Voïca

     

    Note de lecture parue dans la revue Paysages écrits n°28, octobre 2017

    https://sites.google.com/site/revuepaysagesecrits/archives/numero-28/pe28---sv-sur-modely

     

     

     

     

     

     

  • Avis de parution : Instantanés de Myriam OH - Délit buissonnier n°2, juillet 2017

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    44 pages agrafées

     

    tirage numéroté

    sur papier 100 % recyclé  

    offset 90 gr

    couverture calcaire 250 gr

     

    textes de Myriam OH (Ould-Hamouda)

      

     

    Myriam OH (Ould-Hamouda) voit le jour à Belfort (Franche-Comté) en 1987. Elle travaille au sein d’une association pour personnes retraitées où elle anime, entre autres, des ateliers d’écriture.  C’est en focalisant son énergie sur le théâtre et le dessin qu’elle a acquis et développé son sens du mouvement, teinté de sonorité, et sa douceur en bataille — autant de fils conducteurs vers sa passion primordiale : l’écriture. Elle écrit comme elle vit, et vit comme elle parle. Les textes que vous trouverez au sein de ce recueil ont servi de matière première pour un spectacle joué le 16.06.17 à Belfort : une performance "lecture dansée et jouée", l’expérience originale d’une rencontre entre trois univers : le langage verbal, celui du corps et celui des cordes, une tentative de communication spontanée.

     

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    « Se tenir au bord du gouffre. En attendant le pire, et surtout le meilleur. En y croyant si fort, que le vide n'existe plus vraiment. Se tenir au bord du gouffre, malgré le vertige qu'il nous colle parfois, malgré cette peur dans le ventre, et la tentation de l'abîme souvent. Comme une urgence à être soi-même à chaque instant et d'en rayonner dans les moindres recoins du monde. Au fond, si on la regarde droit dans ses yeux qui louchent, la vie n'est rien d’autre qu'une comédie dramatique. » 

     

     

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     illustrations de Silvère Oriat

     

    Codeur web de l’extrême, Silvère Oriat s’est à l’origine mis au dessin afin de rendre plus attractifs les sites Internet qu’il crée. Au fil du temps, cette activité de “gribouillage“ a finalement commencé à prendre le pas sur le pianotage de clavier... Si bien, qu’aujourd’hui, il réalise des jeux de société, ainsi que du dessin en relief sur des objets réalisés de ses propres mains ; comme pour prouver qu’il parvient (presque) à s’affranchir du monde moderne pour s’exprimer. À côté de ça, il est également musicien (bassiste) au sein d’un groupe de musique, histoire que ses oreilles soient aussi usées que ses yeux.

     

      

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    Des textes qui bousculent, qui réveillent, qui claquent au vent comme le pavillon pirate de la vérité toute crue, une vérité pleine d'amour pourtant, car on ne peut aimer véritablement que ce que l'on accepte pleinement, sans décorum, sans artifice, la vie, les gens, ces autres nous-mêmes, tels qu'ils sont, tels que nous sommes.

                                                                           cg

     

     

    10 € + 2 € de port

     

     

    à commander à

    Association Nouveaux délits

    Letou

    46330 St Cirq-Lapopie

     

     

     

     

  • Feu de tout bois de Murièle Modély, collection Délits buissonniers n°1, juillet 2016

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    52 pages agrafées

     

    tirage limité et numéroté

    sur papier recyclé  

    offset 90 gr

    couverture calcaire 250 gr

     

    illustrations originales en nb de Sophie Vissière

    http://www.sophievissiere.com/

     

    texte de Murièle Modély

    http://l-oeil-bande.blogspot.fr/

     

     

    Ici Murièle Modély nous fait partager une forme de stupéfaction, nous fait voir à travers son regard un peu décalé..., aiguisé, perçant, son humour un peu noir et ici avec un amour fou, ses enfants qu'elle observe aller et venir, vivre, rire, questionner et l'engloutir. Poésie intimiste, poésie du quotidien qui prend chez Murièle quelque chose de quasi fantastique, organique, un peu terrifiant et on s'en régale, ça gicle, ça remue, du vivant sans retenue qui fait, oui, feu de tout bois.

     

     

      

    "ils lancent leurs yeux sur moi

    comme une lame

     

    je sens leur rayon laser

    leur récit fulgurant

    jaillir

     

    sous le derme

     

    je sens remonter les picotements

    l'emballement lyrique qui peine

     

    à restituer d'un poème le scintillement

    des étoiles du trou noir de leur cornée"

     

     

     

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    10 €

    port offert

     

    à commander à

    Association Nouveaux délits

    Létou

    46330 St Cirq-Lapopie

     

     

     

     

  • Feu de tout bois de Murièle Modély inaugure la collection Délits buissonniers

    La revue Nouveaux Délits lance

    Délits buissonniers

    une collection de tirés à part pour des auteurs choisis

    ayant déjà été publiés dans la revue

    et c'est avec une grande joie qu'elle annonce la parution au 1er juillet de

     

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    52 pages agrafées

     

    tirage numéroté

    sur papier 100 % recyclé  

    offset 90 gr

    couverture calcaire 250 gr

     

    illustrations originales en nb de Sophie Vissière

    http://www.sophievissiere.com/

     

    texte de Murièle Modély

    http://l-oeil-bande.blogspot.fr/

     

     

     

      

    "ils lancent leurs yeux sur moi

    comme une lame

     

    je sens leur rayon laser

    leur récit fulgurant

    jaillir

     

    sous le derme

     

    je sens remonter les picotements

    l'emballement lyrique qui peine

     

    à restituer d'un poème le scintillement

    des étoiles du trou noir de leur cornée"

     

     

     

    Jeu_s-vissiere.jpg

    10 € + 2 € de port

     

     

    à commander à

    Association Nouveaux délits

    Letou

    46330 St Cirq-Lapopie

     

     

     

     

    ps : il y eut un précédent, qui ne fut tiré qu'à titre privé, en décembre 2006, un recueil de 15 pages : Trouble en moyenne parole qui portera désormais le numéro 0 de cette collection, en hommage à son auteur, Pierre Colin.