Numéro 21
divisez en dansant le claquement des fouets (Paul Eluard)
Dans un numéro de janvier, il est de mise de présenter ses vœux, les meilleurs de préférence.
Je vous souhaite donc à toutes et à tous une merveilleuse année 2007 pleine de jours et de nuits.
Une année 2007 remplie de petits matins volés et de joyeuses heures apéritives, une année gorgée de sourires, de chaudes poignées de mains, de baisers, de câlins.
Une année 2007 pleine de regards aimant, de mains tendues, de mains levées aussi…
Pour dire stop ! Suffit la logique marchande qui voudrait nous séduire pour toujours mieux nous réduire. Je sais je me répète, mais si c’était si évident que ça…
Une année 2007 où les nantis remettent en circulation toute l’énergie qu’ils ont amassée, pour que les caillots bancaires cessent de faire crever bien plus d’un tiers du monde.
Une année 2007 où les fachos fondent au soleil comme neige sale, où les manipulateurs en tout genre ne trouvent plus aucun pantin au bout de leurs ficelles.
Une année 2007 où le mot justice signifie justice pour tous.
Y’a du boulot ! Chaque nouvelle année qui passe nous met face à des choix essentiels. Chacun d’entre nous, individu unique, est en devoir et en droit d’assumer son originalité propre, d’en tirer le meilleur et de l’apporter au monde comme une richesse ajoutée à d’autres innombrables richesses, absolument non quantifiables, non industrialisables, non marchandisables.
Oh oui, je pourrais vous souhaiter tant et tant de choses, mais à vrai dire tout ça est pur égoïsme, car en réalité tout ce que je vous souhaite, c’est pour moi que je le souhaite.
Pour moi et mon enfant, et les enfants de mon enfant, et les enfant des enfants de nos enfants…
CG
Je vous souhaite donc à toutes et à tous une merveilleuse année 2007 pleine de jours et de nuits.
Une année 2007 remplie de petits matins volés et de joyeuses heures apéritives, une année gorgée de sourires, de chaudes poignées de mains, de baisers, de câlins.
Une année 2007 pleine de regards aimant, de mains tendues, de mains levées aussi…
Pour dire stop ! Suffit la logique marchande qui voudrait nous séduire pour toujours mieux nous réduire. Je sais je me répète, mais si c’était si évident que ça…
Une année 2007 où les nantis remettent en circulation toute l’énergie qu’ils ont amassée, pour que les caillots bancaires cessent de faire crever bien plus d’un tiers du monde.
Une année 2007 où les fachos fondent au soleil comme neige sale, où les manipulateurs en tout genre ne trouvent plus aucun pantin au bout de leurs ficelles.
Une année 2007 où le mot justice signifie justice pour tous.
Y’a du boulot ! Chaque nouvelle année qui passe nous met face à des choix essentiels. Chacun d’entre nous, individu unique, est en devoir et en droit d’assumer son originalité propre, d’en tirer le meilleur et de l’apporter au monde comme une richesse ajoutée à d’autres innombrables richesses, absolument non quantifiables, non industrialisables, non marchandisables.
Oh oui, je pourrais vous souhaiter tant et tant de choses, mais à vrai dire tout ça est pur égoïsme, car en réalité tout ce que je vous souhaite, c’est pour moi que je le souhaite.
Pour moi et mon enfant, et les enfants de mon enfant, et les enfant des enfants de nos enfants…
CG
L'abondance ne peut durer que si des groupes toujours plus larges sont appelés à la partager,
car c'est seulement alors que le mouvement peut se poursuivre sans se muer en son opposé.
Hexagramme Fong
in Yi-king, Le Livre des Transformations
***
AU SOMMAIRE
Mes complices du Délit de poésie :
Mes complices du Délit de poésie :
Pierre Colin (Hte Pyrénées), Trouble en moyenne parole ;
Daniel Leduc (Val d’Oise), Quelques traces dans le vent ;
Jacques Zabor (Paris), un extrait de Clap de fin plus La canopée
Christian Erwin Andersen (Belgique), des extraits de Bris de verre, nouveau recueil à paraître
Délit alimentaire à la sauce Marlène Tissot (Drôme)
Illustratrice Invitée :
Corinne Pluchart (Seine et Marne)
corinne.pluchart@free.fr
- Je vous apporte mes vœux.
- Merci. Je tâcherai d'en faire quelque chose.
Jules Renard
in Journal (28 janvier 1901)
Commentaires
Va falloir que je me décide à ouvrir ma B.A.L. , le numéro y est peut-être sauf que je crains le manège du trésor public, pour l'instant je laisse ma boite collectionner des pub
bises