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NUMERO 9

Janvier 2005 
 
J’ai envie et…
Tout commencement porte en lui une graine nommée espoir…
Janvier donc, et en voulez-vous, en voilà des bons vœux de veine et contre-déveine !
Bonne heure, bon jour, bon soir, bonne étoile, bon vent, bon zaï, bon d’abonnement en fin de numéro, bonne santé, plus de conscience et moins de science !
Pour un bon appétit, fuyez donc les supermarchés !
Et bonne année, pourquoi pas ?
L’année bonne est une fleur qui fleurit quand une autre se fane, une fleur dont on se fait des colliers, des colliers qui finissent par peser et nous faire courber le dos…
Une année est une convention de 365 (ou 6) autres conventions… solaires.
Une année est un nombre dont les chiffres peuvent être additionnés pour en donner un seul et unique… Cette année donc porte le chiffre sept, comme les nains, les péchés, les merveilles (quoiqu’il paraît qu’on en a découvert une huitième…), les couleurs, les saveurs, les notes de musique, les sept conventions de la semaine et j’en passe…
C’est un bon chiffre dit-on… sacré bon chiffre même !
 
Alors je ne sais pas ce que vous allez pouvoir faire sept fois de suite sept jour sur sept tout au long de cette année bonne… mais moi j’ai une idée, j’en ai même sept d’un coup !
Et pour commencer prenons exemple sur nos aînés…
 
CG

 
 
Il faut garder la forme.
 Ma grand-mère a commencé à marcher sept kilomètres par jour à soixante ans.
Elle en a aujourd'hui quatre-vingt-dix-sept,
et on ne sait absolument pas où elle est.

Ellen DeGeneres
 
 
 
AU SOMMAIRE
 
 
 
Délit de poésie : Jean Gédéon, Angèle Lux (Québec), André Riaux, Anne Julien
Délit tout frais : Cathy Garcia, jardin du causse
Aïe ! coup délit  : Claude Guibbert, quelques haïkus de Nîmes et d’ailleurs
Délit de plus ailleurs encore : Jérome Nicolle
 
Et bien entendu le Délit d’(in)citations à gober les yeux grands ouverts
et le bulletin de complicité car il n’est jamais trop tard pour se mouiller…
 
Avec les dessins de
Jacques Rouby
Invité spécial de ce numéro 
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L'amour ne se conclut pas, comme un marché.
L'amour, c'est un oiseau. Imprévisible, fantasque.
Fragile aussi, et périssable.
Et cet oiseau, pourtant, d'un seul battement d'ailes,
 allège nos existences de tout le poids de l'absurdité.
Louise Maheux-Forcier

in Paroles et musique
 
 
 

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