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NUMERO 22

Mars 2007

NUMERO 22


Edito planning
Ce mois de mars 2007 marque une première dans l’existence de la revue qui aura 4 ans cette année, comme ma fille. En effet Nouveaux délits est l’invitée des associations Thot’M pour un Café littéraire, le 16 mars à Tarbes et Zygo, dans le cadre du Festival de Poésie Partagée, du 24 au 28 à la Ciotat. La voilà donc qui pointe son nez hors les murs, pour s’aventurer dans le monde e-x-t-é-r-i-e-u-r.
Venez nous rencontrer si vous passez par là. Sait-on jamais !
Je remercie de tout cœur ces deux associations d’oser présenter cette toute petite revue qui de plus, n’a pas vocation de plaire, mais plutôt de titiller, bousculer le sommeil ambiant, y compris celui des poètes… qui de marchés en salons, en oublient parfois de sentir les remous qui s’emparent de la poésie.
Poésie comme parole qui témoigne. Poésie qui dégouline sur les murs, une éponge trop pleine entre deux poings trop serrés. Poésie qui se fait son, souffle, cri.
Je remercie aussi tous ceux et celles, auteurs, illustrateurs, abonnés, lecteurs, échangeurs, tous ceux et celles qui curieux de la vie, de l’Autre, ont apporté leur étincelle à cette revue-miroir à multiples reflets. Sans vous, rien ne serait.
Et j’espère continuer longtemps encore à partager, échanger, diffuser des nouveaux délits.
Il n’y a pas plus subjectif qu’une revue menée par une seule personne mais c’est ce qui lui donne sans doute sa particularité. Tous les auteurs publiés ont pour premier point commun de m’avoir troublée, titillée, bousculée d’une façon ou d’une autre.
Et parce qu’il faut beaucoup de particularités pour faire un monde fertile, j’encourage vivement chacune et chacun à profiter du printemps pour se lancer dans le semis de revues et la diffusion sporadique de la parole-témoin par tous les moyens possibles.
C.G.



Parole de pierre
Parole d’épine
Parole de fleuve
Parole de lion
Frappe-moi ça tam-tam
Jean-Marie Adiaffi
in D’éclairs et de foudres

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AU SOMMAIRE


Délit sauvage : Nina Louve  (Québec), en liberté.

Délit du Fou : quelques songeries inédites de Werner Lambersy (Paris).

Mes complices du Délit de poésie : Frédéric Ganga (Var) et Diane Meunier (Dordogne).

Délit en boiteLes petits pois rouges de Patrick Evrard (Lot), extraits de poésie en conserve .

Et toujours le Délit d’(in)citations pour ceux qui n’aiment pas lire et le Bulletin de complicité dont la diffusion sporadique est fortement autorisée.


Joaquim Hock joaquimhock@brutele.be
Grand Illustrateur Attitré de Nouveaux Délits
http://homeusers.brutele.be/joaquimhock


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Mais qu'est-ce qu'un révolté, Monsieur ?
Quand un homme est broyé et qu'il se tait,
c'est un individu normal.
S'il proteste et réclame son droit,
c'est un révolutionnaire !
René Char
in Le soleil des eaux



Nouveaux Délits est ouverte à tous les courants d’air, d’idées, envies, propositions. 
Pour l’instant… alors profitez-en. Le prochain numéro sera peut-être interdit !

 

 

 

Commentaires

  • Bonjour,

    comment peut on se procurer votre revue ?

    Merci

  • J'ai la même question que rimailleur... je sais, ce n'est pas très original de copier.

  • Pour tous ceux qui désirent commander une revue ou s'abonner, merci d'envoyer un mail à revuenouveauxdelits chez orange point fr, et je vous envoie le bulletin de complicité. Pour infos, une revue = 5 euros à l'unité avec le port compris. Merci !

  • salut Cathy
    tu n'es toujours pas sur le site des 70
    qu'est ce qui se passe
    donc ?

  • Bonjour Jean-Marc, je ne sais pas, j'ai envoyé tout ce qui m'a été demandé, depuis plus de nouvelles, et j'ai pas eu le temps de mon côté de relancer

  • ok
    ok
    en tout cas
    bon anniversaire à toi et
    à ta fille
    et peut être à un de ces quatre
    pour un texte
    dans ta revue

  • Ce n'est pas un commentaire, juste une pierre en apesanteur dans la grisaille de vos nuages :

    Mon surnom est Pirosdebabel, je suis le plus grand écrivain-poète moderne inconnu, si un jour je ne le suis plus, je perds mon statut, alors je vous demande de respecter ma clandestinité dans le monde des lettres. Mes planques se trouvent sous les sous-mains et les souris. Mes sous-marins sont mes indictionnaires et je ne me déplace qu'en encyclopédie. Je me méfie de tout ceux qui dans ce monde sont bien ajournaliste, je refuse d'appartenir au clan des neurones puissants, car ils sont trop politicotingents, leurs idées sont en acier inoxydable, leur salive est un puissant anticorrosif, ils trempent leur plume dans de l'encre indélébile, ils s'imaginent les Jiminy cricket de la conscience humaine, mais ils ne sont que des poux d'albatros et leurs hautes pensées, leurs visions éthérés ils ne la doivent qu'aux battements d'ailes des grands oiseaux blancs. Professionnellement, je dois ma pitance à une institution qui en février 45 était pleine de promesses. Nos idées nous les tirions alors des circonvolutions des cerfs-volants pris dans le souffle de l'humanisme, nous écrivions nos pensées sur des avions en papier et elles prenaient de la hauteur. Aujourd'hui, cette belle institution est pleine de promoteurs des dogmes d’apprentis maçons, ceux qui veulent rendre infranchissable le mur du son, ceux qui veulent que la parole ne soit que murs murs.
    Voici pour les présentations.

    Voici à présent quelques coups de plumes.

    La plus puissante arme de résistance contre le monde qui se profile est la poésie, mais elle aura besoin de tous les arts pour alliés :

    L'humanité s'est un jour redressée, mais le ciel n'était toujours pas à sa portée, alors elle développa les arts. Les dieux jaloux de tant de beauté offrirent, pour se venger, le feu à Promethée. La jeune humanité fascinée par les prodiges des petites étoiles mouvantes délaissa ce qui la rendait à l'égale des dieux. Mais, aujourd'hui, les dieux sont inquiets. Promethée s'est fait volé son cadeau, l'humanité ingénieuse l'a dupliqué et en a fait un commerce. L'humanité est devenue besogneuse, l'humanité a courbé le dos, l'humanité a oublié le ciel, l'humanité rampe le nez dans la poussière et l'humanité se croit arrivée à la plus grande de sa grandeur. Les dieux consternés n'ont plus personnes à admirer !

    Le monde qui s'annonce construit aux hommes un horizon de poussière. La pensée a toujours était un acte de résistance. Demain, il faudra plus. La pensée devra se sublimer, des arts nouveaux naîtront. Les hommes auront alors une nouvelle fois envie de toucher le ciel. L'humanité reprendra sa marche joyeuse et les Dieux pourront partir en vacances.
    Mais cette transcendance de l'esprit ne pourra se réaliser que si les arts et la culture sont partagés avec tous.

    Autres pirouettes poétiques :
    Depuis que les hommes sont descendus des arbres, qu'ils ont marché dans les plaines, ils n'ont plus été habité que par un désir : retrouver l'ivresse des cimes, mais ils n'allaient quand même pas retourner dans leurs branches. Alors, ils ont édifié de grandes cités... Puis ils se sont dits que la possession d'espaces horizontales comblerait sans doute ce besoin de hauteur. Des tragédies plus tard, ils ont tourné leurs regards vers le ciel et, techniquement, l'ont presque touché. Mais la frustration, le regret immense les taraudaient toujours. L'humanité commença alors à se suicider à petit feu. A petit feu seulement, car ils arrivaient aux hommes grâce aux arts de retrouver le goût de l'ivresse primitive. Les Dieux qui ne s'intéressent qu'aux résultats contemplaient avec admiration les splendeurs technologiques et artistiques de leur fragile création. L'idée vint alors aux hommes de devenir Dieu, ainsi plus rien ne serait au-dessus deux. L'idée paraissait bonne, enfin là-haut, tout là-haut ont ne la regardait pas du même oeil. Pour punition, les dieux offrirent des miroirs aux hommes. Rapidement tout rentra dans l'ordre. L'ivresse du miroir rendit supportable le manque d'élévation. Depuis les hommes font tout à l'envers.


    Pirosdebabel

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