Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

RÉSONANCES 38

 

microbe_163.jpg1 REVUE Plutôt que prendre des antidépresseurs pourquoi ne pas s’abonner à la revue Microbe ? Petite mais costaude, cette excellente revue est fabriquée d’une main (l’autre c’est pour tenir la bière) par deux complices qui tour à tour se refilent la bestiole, j’ai nommé Eric Dejaeger (déjà connu de nos services) et Paul Guiot. Microbe a contaminé bon nombre d’auteurs qui ont tous en commun un solide sens de la dérision et je cite « concision sans concession, intellisibilité (mais pas trop), humour… et plus si affinités. » et en plus Microbe se mouche de belles illustrations en nb. En abonnement simple mais aussi abonnement +++, avec 5 mi(ni)crobes, chacun imprégné d’un auteur choisi parmi les microbiens comme il faut. Microbe est donc « La revue qui refuse de jouer dans la cour des grands ! » et c’est tant mieux, car c’est comme ça qu’elle fait du bien par où elle passe, une dose de simplicité salutaire et un décapant très efficace contre la morosité ambiante. Oui, il m’arrive d’en être (de Microbe pas de la morosité !) et j’en suis pas peu fière.

Adresse du laboratoire : Launoy 4 B-6230 Pont-à-Celles – Belgique/ Contact : ericdejaeger@yahoo.fr.

 

 

9782918329091.jpg1 RECUEIL Tout frais et tout bon, Nos parcelles de terrain très très vague de Marlène Tissot (Ed. Asphodèle - Coll. minuscule). Marlène que vous avez pu lire à plusieurs reprises dans cette revue et qui est une de ses plus anciennes complices. J’adore les textes de Marlène, à la fois doux et percutants et qui tapent au cœur de la cible, c'est-à-dire ton cœur à toi, lectrice-lecteur. À lire et à offrir. Dans la même collection, il y a aussi l’excellent Little man de Thomas Vinau. Voir : http://asphodele-edition.pagesperso-orange.fr/

 

 

 

 

maulin.jpg1 ROMAN Je suis tombée par hasard à la bibliothèque sur Les évangiles du lac d’Olivier Maulin (L'Esprit des Péninsules, 2008), la photo en couverture et la présentation en quatrième l’ont mis rapidement dans ma poche et puis naturellement j’ai commencé à le grignoter… Et alors là, totale jubilation ! Jamais, je crois, je n’ai autant ri en lisant un livre, rire partagé, car ce livre il faut le lire à haute voix à quelqu’un que vous aimez bien, voire beaucoup. J’ai adoré ce roman merveilleux et déjanté, il est absolument génial ! Et pas que drôle, noir aussi, car il enchante pour mieux parler du désenchantement et le final vous met une grosse claque, parce que ce qui peut faire pleurer de rire est forcément tragique aussi. Irrévérencieux, intelligent, décapant, exaltant, jouissif… Bref, un livre à lire au coin du feu en organisant une veillée de lecture avec de bon(ne)s ami(e)s et plusieurs bouteilles de schnaps – vous comprendrez pourquoi en le lisant. Olivier Maulin est un auteur qui réveille, bien ancré dans l’aujourd’hui que certains n’ont pas encore vu venir…  Du même auteur : Dernier combat, (Rencontres, 2001) ; Isabelle, (00h00, 2002) ; En attendant le roi du monde, (L’Esprit des Péninsules, 2006), réédité dans la coll. Pocket (2008) et que je vais lire très prochainement ; Derrière l'horizon et enfin Petit monarque et catacombes, (L'Esprit des Péninsules, 2009). Né en Alsace en 1969, Olivier Maulin vit et travaille à Paris. Après avoir étudié l’histoire du Brésil à la Sorbonne et avoir exercé divers métiers – employé de banque, barman, conférencier, vendeur de sapins de noël ou facteur -, il écrit aujourd’hui pour la presse notamment sur l’écologie.

 

 

 

 

600full-ki--duk-kim.jpg1 RÉALISATEUR, Kim Ki-Duk est un de mes réalisateurs fétiches. Réalisateur autodidacte, atypique, ses films sont tous sauf attendus et manichéens, ses personnages sont complexes comme la nature humaine et on ne sait jamais où cet enfant terrible du cinéma sud-coréen va nous emmener. Alliant un sens profond de l’esthétique, l’attrait de la marge et une audace certaine, Kim-Ki Duk est un réalisateur dérangeant et extrêmement créatif. Printemps, été, automne, hiver et… printemps (2003) est à mon goût un véritable chef d’œuvre, mais L’Arc (2004) est tout aussi splendide. Ensuite, je citerai L’île, son premier succès (2000), Bad guy (2001), Samaria (Ours d’Argent du meilleur réalisateur en 2004). Il y a aussi Adresse unknown (2001), Locataires (2004) et Time (2006) . Il n’y a que Coast Guard (2002) que j’ai moins apprécié. Il est impossible malheureusement de trouver en DVD ses trois premiers films, ni pour l’instant les derniers : Souffle (2007) et Dream (2010). Kim Ki-Duk compte parmi les réalisateurs les plus marquants de la nouvelle mouvance du cinéma coréen, cinéma que j’ADORE et considère comme l’un des plus inventifs et des plus intéressants de notre époque, mais Kim Ki-Duk demeure véritablement à part. Né à Bonghwa, dans le nord de la province Kyungsang, il grandit dans un village de montagne. À neuf ans, il déménage avec ses parents à Séoul, puis doit quitter le lycée après que son frère ait été renvoyé de l'école. Son avenir semble alors tracé : école d'agriculture puis travail à l'usine dès 17 ans mais trois ans plus tard, il s'engage dans les Marines, puis pense à devenir prêtre les deux années suivantes. Ce qui est constant chez lui, ce sont ses aspirations artistiques, notamment une passion pour la peinture qui le pousse, en 1990, à quitter son pays pour venir étudier le dessin et la peinture à Paris. C’est là qu’en vendant ses peintures pour survivre, il découvre le cinéma. De retour en Corée, il y écrit son premier scénario en 1994, Painter and prisoner, grâce auquel il se voit décerner le Prix de la Création par l'Association des Scénaristes. L'année suivante, il remporte le Grand Prix du Scénario, délivré par la Commission du Film Coréen, pour Illegal crossing. En 1996, il met en scène The Crocodile, un premier film poétique et violent, confus mais sans doute déjà prometteur, suivi de Wild animals. Les deux films sortent dans un anonymat quasi total. Puis il parvient tant bien que mal à monter Birdcage Inn, qu’on dit plus doux et nostalgique, et ensuite vient donc L’Île et le début d’un succès grandissant, et à mon avis donc, amplement mérité.

 

Autres films sud-coréens que je vous conseille (liste non exhaustive) :

 

De Park Chan-wook, Old boy old_boy_poster.jpget Thirst index.jpg(il y a aussi Je suis un cyborg mais que je n’ai pas – encore - vu).

 

 

 

 

 

 

 

De Bong Joon-ho, les excellents Memories of murder et Mother (il a fait aussi The Host qui n’est pas mal du tout). index.jpg


 

 

 

 

 

 

 

 

De Lee Chang-dong, l’excellent Oasis 51NJPWADVVL._SL500_AA240_.jpget Secret Sunshine (et Poetry qui vient de sortir et que j’ai hâte de voir, par contre son Perpermint Candy, pas aimé du tout).

 

 

 

 127790-b-secret-sunshine.jpg

 

 

208_44683.jpgDe Lee Jung-hyang, Jiburo, à voir en famille, sur le choc des générations, un magnifique et très émouvant hommage aux grand-mères.

 

 

 

 

 

  index.jpgDe Yim Phil-Sung, le glacial et très prenant Antarctic Journal

 et   Hansel et Gretel, index.jpgun faux film d’horreur mais un vrai conte noir.

De Kim Hyeong-Jun, images.jpg No Mercy

 

 

windstruck.jpgDe Kwak Jae-young, Windstruck, drôle et touchant

et de Jang Sun-woo, le sulfureux Fantasmes.  38695.jpg


 

 

Et puis pour les enfants,

516WK7QK4VL._SL500_AA300_.jpgMari Iyagi de Lee Sung-gang, absolument superbe et très poétique et

18385954.jpg-r_160_214-b_1_CFD7E1-f_jpg-q_x-20040723_121140.jpgOseam de Seong Baek-yeop, un conte de fée moderne inspirée d’une ancienne légende coréenne.

Les commentaires sont fermés.