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  • Le numéro 41 lu par Basile Rouchin, auteur publié dans ce numéro

    "En effet, en dépit de tes bons vœux en langue Navajos, ce numéro 41 est celui d'un triste anniversaire : le Japon un an après la catastrophe nucléaire.  Ton engagement pour différentes causes donnent lieu à des contacts variés (Georgie Viccini et les Roms pour le n° 39, ici, cercle de faiseurs de haïkus pour ce numéro). Et si l'on ne peut embrasser toutes les causes (appelées bêtement "perdues" ou "désespérées" souvent par ceux qui refusent la lutte), il importe de rester fidèle à celles que l'on choisit. Et de les faire entendre, tu le dis toi-même : ces voix pourraient disparaître. La poésie comme un carnet de circulation des idées, des pensées et des actes. Une poésie qui n'est pas déconnectée de son temps (mais pas trop "connectée" non plus, dans un autre registre). Bien que très inquiétant, j'ai apprécié « Après Fukushima » : ce recueil de haïkus du cercle Seegan. La responsabilité de chacun qui en découle se mesure à l'échelle planétaire : on n'y coupera pas. Difficile de mesurer les conséquences d'une telle tragédie : les chiffres nous dépassent ! 24 000 ans, ça met le vertige ?  A la suite, les textes d'Alain Gourhant et ses extraits de « la poésie du désastre et de la guérison » semblent constituer une prise de léger recul. J'ai été sensible à cette conception de la promenade comme manière de se retrouver : c’est un temps solitaire, hors production, sans concession (technologies) - l’ultime promenade étant la mort. Enfin, dans un genre différent, j'ai été désarçonné par le style d'écriture de Timotéo Sergoï et « Le diagonaute amouraché ». Son autoportrait en spectateur : « ai-je d’autre pouvoir que celui d’applaudir » reste dans la lignée de la sidération provoquée par les 3 auteurs précédents. Enfin tes résonances documentées sont toujours très instructives et originales. J'ai donc été content de figurer parmi ces auteurs : le sujet que je traite n'étant pas non plus très réjouissant. Mais ne parle-t-on pas de fission du couple ? Il restait donc quelques repères culturels, à la geisha évoquée dans mon dernier texte. J'avais noté dans le "purgatoire du quotidien"*, cette ouverture aux autres cultures et probablement ces pensées notées lors ou après un voyage. Notamment à travers le respect tout oriental de toute forme de vie. Il est des cultures où l'on n'attente pas à la vie des insectes, je crois."

     

     Merci Basile, c'est toujours très agréable d'avoir des retours !

    Purgatoire du quotidien, voir ici : http://cathygarcia.hautetfort.com/archive/2012/01/07/microbe-69-et-mon-purgatoire-du-quotidien.html

  • Numéro 42 lu par Fabrice Marzuolo

    JE PISSE EN FLEUR

    Publié le 09/04/2012 à 10:15 par ravenchar
    JE PISSE EN FLEUR

    Je suis indécrottable et pourtant je fais des efforts pour moins puer.

    Je viens de lire dans le numéro 42 de Nouveaux Délits,la revue de Cathy Garcia , cette phrase-poème, de Thomas Vinau :

    Le jour

    où je marcherai

    sur les premiers bleuets

    sans frisson ni sourire

    pour la beauté sauvage

    des mauvaises herbes

    n’hésite pas à essuyer

    le cul de ton chien

    sur mon visage

     

    Qu’est-ce que j’ai culpabilisé du coup ! Quel rustre je fais ! Et, une fois de plus, on me met le nez dessus !

    Oui, je marche sur les bleuets sans état d’âme, j’avoue même qu’il m’arrive de m’essuyer dessus quand je pose un pied dans une de ces merdes qui ne portent pas bonheur – c’est toujours le cas (…) puisque quand je ne m’essuie pas, j’me fais salopementenguirlander.

    Reste le cul du chien…Bof, là vraiment, c’est un peu raide. Y aurait pas une peine intermédiaire, un avertissement avant…Pas du bleuet au rouge, comme ça, direct ! Un truc qui fasse moins de mal, J’sais pas moi, comme m’essuyer plutôt avec celui de Cathy, le numéro 42 de sa revue j’entends,…En plus, c’est du papier recyclé…

    Avant, on sait jamais, je vais le lire, ce Nouveaux délit. Et pendant que j’lis, j’marche pas dans les platebandes des autres…

     

    Au sommaire du 42 :

    Taro Aizu , Fukushima Renaissance

    Jacques Coly, poèmes

    Rémy Durand, Je me souviens - Venezuela

    Aymen Hacen, extrait du Journal du ramadan (2009-1430)

    Guillaume Decourt, poèmes

    ET

    Cathy Garcia, les Mots Allumettes

     

    plus les illustrations de Joao Carlos Chave-Lopes

     

    http://larevuenouveauxdelits.hautetfort.com/

    NB

    Quand j’ai lu les textes de Taro Aizu,sur Fukushima, j’faisais moins le malin, j’avais la thyroïde qui m'pendait comme un coucou suisse étranglé.

    illustration, Balthus, Alice

  • Hommage à Jean-Lucien Aguié, fondateurde ARPO

     

    TEP_20_JL_Aguie_President_de_ARPO_et_Lionel_Ray.jpg

     

    Jean-Lucien Aguié, Président d'Honneur fondateur de ARPO,
    nous a quittés ce mercredi 4 avril 2012, à l'âge de 96 ans.


    " Il n'y a rien d'autre maintenant qu'un ciel serein
    une étoile qui n'en finit plus de tomber

    la terre nous attend

    il faut accomplir le geste qu'elle espère
    jusqu'à l'épuisement de notre sève
    jusqu'au cri final
    jusqu'à la hantise du lendemain"
    Jean-Lucien Aguié
    (Face au monde à l'envers)

    http://www.arpo-poesie.org/