Soliflore 125 – Haroun Guino
Turfu
C’est un petit soir à Marseille
Et le vent souffle sur l’avenir.
Qui en devine le fond absurde ?
Son chant baroque ou minuscule ?
La vie superbe qu’il annonce,
Avec ses airs de victoire ?
Verra-t-on dans la vérité qu’il chante,
La faiblesse de ses armes ?
Et comment ne pas voir aussi,
Dans le profond de son sourire,
Dans la jolie révolte qu'il porte,
Son refus d'aboutir.