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  • NUMERO 27

    Janvier 2008 

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    Un bon vœu
    En ce passage à la nouvelle année, mes vœux n’ont pas coulé de source…
    Quelque chose coince. Chaque année on se répète les mêmes choses et souvent même, le cœur y est. Pourtant quelque chose cloche, quelque chose manque. Peut-être le temps de réfléchir au pourquoi de nos comportements, habitudes, formules, croyances...
    Pourquoi souhaiter tellement de bien aux autres seulement le 31/12 à minuit ?
    Pourquoi se souhaiter une bonne santé alors que nous offrons des portables, des chocolats aux ogm, des aliments irradiés et gorgés de pesticides, des jouets en plastique et des parfums toxiques ?
    La conscience est à la mode, on n’a jamais autant parlé écologie, éthique, ravages de la surconsommation, mais nous avons oublié ceux qui en parlaient déjà dans les années 40, 50, 60, 70. Et ceux et celles qui n’ont cessé d’alerter, de prévenir, de se mobiliser pour lutter sur tous les terrains quitte à passer pour des illuminés, qui y ont laissé leur énergie, leur raison, leur vie à force de gueuler dans les déserts…
    Au début du XIXe siècle les luddites, en Angleterre, brisaient les machines… Thoreau en 1849 publiait la Désobéissance civile… Ils font aujourd’hui figure de visionnaires…
    Alors ce que je souhaite pour 2008, c’est d’avoir, de garder ou de retrouver le bon sens, car avec ça et avec ça seulement nous pouvons espérer que le reste de nos vœux se réaliseront.
    Le vœu de bon sens est de plus un vœu recyclable que l’on peut ressortir à chaque nouvelle année. Il n’est pas près d’être obsolète. Bien sûr, il s’agit aussi de comprendre ce qu’est réellement le bon sens car souvent il n’est pas là où l’on pense… Le bon sens est ce qui profite à tous et non seulement à quelques-uns…
    Il nous faut observer, écouter, sentir avec notre cœur et réfléchir avec notre propre cervelle, et pour ce faire il faut prendre le temps. La vitesse est peu propice à la sagesse.
    Le vrai slogan aurait du être : travailler moins pour songer plus.
     
    Une bonne résolution
    Nouveaux Délits, en cette nouvelle année, a donc décidé de prendre le temps de la réflexion, de la qualité plutôt que de la quantité. C’est pourquoi à partir de ce numéro la revue devient trimestrielle. Le n°28 sortira donc en avril, le 29 en juillet et ainsi de suite.
    Cela fait un moment que je j’y songe, mais aujourd’hui ce changement s’avère vraiment nécessaire, pour continuer à y trouver le même plaisir. Plaisir sans lequel faire n’aurait justement aucun sens.
    Pour les abonnés, votre abonnement donc va s’étirer et vous laisser le temps de savourer chaque numéro. Que ceux d’entre vous qui appréciaient le rythme actuel ne soient pas trop déçus, je vous offre un peu de temps pour autre chose. Pour prendre soin de votre bon sens.
    Que l’amour vous aime !

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    AU SOMMAIRE :


    Délit de poésie :
     
    Emmanuelle K (Eure) donne le vertige de l’écart, quand l’obéissance est devenue impossible
    Michèle Marie Petit (Saône et Loire) offre un bouquet de haïkus du dedans
    Cathy Garcia présente quelques Ombromanie(s)
     
    Délit cash : textes courts d’Alexis Alvarez Barbosa (Belgique)
     
    Cash délit : courts textes d’Eric Dejaeger (Belgique)
     
    Et un Délit d’(in)citation, un !
    Le port du bulletin de complicité est obligatoire.
     
     

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    Joaquim Hock
    Grand Illustrateur Attitré 
    http://homeusers.brutele.be/joaquimhock


     
     
     
    Pour bâtir haut, il faut creuser profond
    Proverbe mongol