Soliflore 130 - Iren Mihaylova
Tableau de Monet - photo de l'auteur
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- l’effacement
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d’une écriture -
« Jamais
tu n’y parviendras »
Ton corps prostré (convoité) comme refuge
Tes mains embaumées de promesses
Tes yeux comme éclairés de
SOLITUDE
Le refus que tu portes
Comme refuge
En signature du manque
Sera la clé de l’écluse invisible
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- Au fond des mots
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(Depuis) toujours
Une même énigme :
Sauver ce qu’il y meurt
Ou ce qu’il reste à vivre
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- Dieu se vide de lui-même
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et l’homme :
ce trou inconsolable
qui contient sa trace
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- Deux siècles à rayer la fin
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Cerner l’espace de deux silences
Je remonte d’un abysse
Rien ne me promet l’ascension
Il suffit de grimper
à l’échelle d’un manque