Nouveaux Délits n°59 - Benoit Arcadias
"L'entropie et la mort", un des poèmes de Benoit Arcadias publiés dans ce numéro.
Lu par Cathy Garcia Canalès.
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"L'entropie et la mort", un des poèmes de Benoit Arcadias publiés dans ce numéro.
Lu par Cathy Garcia Canalès.
Deux des poèmes de Pénélope Corps publiés dans ce numéro. Lus par Cathy Garcia Canalès.
Dataplex / Résistances Musicales du mardi 28 novembre 2017 avec Damien Morel, Laurent Bouisset, Annette Zingle et Jean-Marie Nicolas, Antonella Porcelluzzi et Nicolas Guyot + les voix enregistrées de Cathy Garcia, Ana Minski et les auteurs guatémaltèques, par ordre d'apparition : Julio Serrano Echeverría, Regina José Galindo, Luis Carlos Pineda et Vania Vargas.
Demain soir, c'est-à-dire mardi 28 novembre 2017 à 22h sur Radio Galère, en direct de La Friche de Marseille : émission DATAPLEX / RESISTANCES MUSICALES consacrée intégralement au numéro 58 de la revue Nouveaux Délits spécial Guatemala (celui que j'ai eu la chance de coordonner, traduire et préfacer, grâce à l'aide précieuse et dynamique de Cathy Garcia). Lectures d'Antonella Eye Porcelluzzi, d'Annette Zingle et Jean-Marie Nicolas, de Cathy Garcia et moi-même + tous les auteurs de la revue (ReginaJose Galindo, Julio Serrano Echeverría, Luis Carlos Pineda, Vania Vargas) ayant envoyé leurs textes enregistrés en VO pour l'occasion. Lectures bilingues et forcément intenses que l'on pourra écouter partout sur terre à l'adresse suivante :
Monterez-vous dans le train à temps ? Sinon, il y aura un podcast, ne vous en faites pas, il devrait arriver en fin de semaine au plus tard...
Laurent Bouisset
Ana Minski (Mita Ghoulier) avait illustré le numéro 53, elle nous offre une magnifique lecture de trois poèmes de Regina José Galindo publiés dans le 58.
à écouter ici : https://soundcloud.com/mita-ghoulier/trois-poemes-de-regina-jose-galindo
Deux des six poèmes de Vania Vargas publiés dans ce numéro bilingue, en collaboration avec Fuego del Fuego - http://fuegodelfuego.blogspot.fr/ - traduction de Laurent Bouisset. Lus par Cathy Garcia Canalès.
Hay días en que me acuerdo de Dios
de la cosas que tengo pendientes
de las veces que he creído encontrar
el amor
y que quizá tampoco me basten
cuando vuelva a topármelos
en una esquina cualquiera
y por última vez los escuche
cargar sus armas
a la altura de mi vientre
o de mi sien
y no quede historia
ni miedo
solo esta soledad
sobre el asfalto
hecha mil pedazos
*
La mujer compra flores cuando va camino a casa
y recorre con ellas las calles nocturnas
Mira los ojos que la miran
imagina las historias que le inventan
una abuela enferma
una declaración de amor
un poco de fe / una devoción
Y así transita medio camino
mudando de vidas y posibilidades
mientras los autos pasan a su lado
y ella le pisa los talones a su silueta
que se adelanta por banquetas anaranjadas
silueta de mujer sola
con ramo de flores en la mano
Entonces llega a casa sonriente
con sus flores y sus historias
y siente que su abuela mejoró
que sus oraciones serán respondidas
que alguien la ama
Enciende las luces / prepara el florero
lo observa un momento
y mientras termina la noche
enciende el televisor
Yo la observo de reojo
cuando paso frente a su ventana
El reflejo azul intermitente de la TV
lanza contra la pared su silueta temblorosa
silueta de mujer sola con florero
ha de esperar a alguien / imagino
mientras cierro mi puerta
Y como si ella intuyera mis pensamientos
apaga el televisor
se encierra en su cuarto con una nueva historia
y sonríe
como si esa noche alguien no tardara en llegar
(c) Vania Vargas
deux des sept poèmes de Julio Serrano Echeverría publiés dans ce numéro bilingue, en collaboration avec Fuego del Fuego - http://fuegodelfuego.blogspot.fr/ - traduction de Laurent Bouisset. Lus par Cathy Garcia Canalès.
Versions originales :
Ok,
nos vencieron.
Como si aún significara algo la derrota.
Como si a este valle de esqueletos
y carros viejos
aún le pudiéramos llamar desierto.
Para cuando nos dieron el golpe
el desierto ya no era desierto
los parques ya no eran los parques
ustedes seguían siendo los mismos
y nosotros,
a los que vencieron,
éramos la sombra de los cuerpos que los crearon,
la ceniza,
el polvo.
Nos vencieron,
caímos,
molieron nuestros huesos.
Pronto volverán a saber de nosotros
*
Entendemos
por los libros de geografía,
que los cuerpos en resistencia
que una dictadura lanzó a un cráter
en Centroamérica,
llovieron un día en Filipinas
sobre un cultivo de arroz
que alimentó a una familia completa
durante un largo período de lluvias
en la década de los setenta.
(c) Julio Serrano Echeverría
Deux des neuf poèmes de Luis Carlos Pineda publiés dans ce numéro bilingue, en collaboration avec Fuego del Fuego - http://fuegodelfuego.blogspot.fr/ - traduction de Laurent Bouisset. Lus par Cathy Garcia Canalès.
Versions originales :
En Guatemala todos somos deportistas
Todas las personas sin excepción
nadamos y salimos a correr
todos los días.
Nadamos contra corriente
y salimos a correr riesgos.
Nuestro deporte oficial:
la vida.
*
Un hombre sale de la peor cantina del mercado Colón,
Una mujer duerme en esa banqueta bajo el sol de marzo
a medio día,
El hombre se aproxima, se sienta y coloca la cabeza de ella
en su regazo,
El hombre saca con sus manos sucias —y las uñas más—
Un octavo de aguardiente y le da el salvador trago,
La mujer despierta,
Se sienta, lo observa,
El hombre saca de su saco hecho más de mugre que de tela,
Una flor fucsia, radiante y recién cortada,
La asquerosa ciudad cambia de color,
La mujer la recibe, sonríe, derrama una lágrima,
El hombre la besa, la abraza,
Se acuestan y se duermen.
—Yo camino,
Rascándome el amor—
(c) Luis Carlos Pineda
Pays pour les hommes, un des 11 poèmes de Regina José Galindo publiés dans ce numéro bilingue, en collaboration avec Fuego del Fuego - http://fuegodelfuego.blogspot.fr/ - traduction de Laurent Bouisset
Version originale :
País de hombres
Me niego a pensar que éste
sea un país para hombres
parí a una hija
hembra
y a ella
no le negaré su derecho de piso
mi abuela se lo ganó a punta de trabajos
mi madre a punta de putazos.
Yo
mi sitio me lo sigo ganando a diario
yo soy yo pienso yo decido yo hago yo gano yo reacciono yo acciono.
No saldré a la calle vestida de hombre para sortear el peligro
y no dejaré de salir.
No andaré siempre acompañada para evitar que me asalten
y no dejaré de andar.
No tomaré horchata en las fiestas para no merecer que me violen
y no dejaré de tomar.
Yo parí a mi hija en un país hecho para ella
y aquí quiero que crezca
con los ojos abiertos
la consciencia abierta
en pleno derecho de su libertad.
(c)Regina José Galindo
«La Barbacane», dont le sous-titre «Revue des Pierres et des Hommes» révèle la personnalité de son fondateur, son amour des pierres qui permettent d'élever des châteaux et son amour des hommes qui, avec les mots-pierres, construisent des poèmes. Cette revue fut créée en 1963 par Max Pons, passionné de poésie, et poète lui-même, qui fut, pendant plusieurs dizaines d'années, le guide conférencier emblématique du Château de Bonaguil.
«La Barbacane» allie la qualité typographique à l'exigence littéraire. Elle s'est naturellement orientée vers les formes authentiques de la poésie et de la prose, privilégiant la création, l'amitié dans l'écriture, celle d'écrivains et de poètes d'un grand ou d'un modeste renom, l'accueil de débutants nombreux… Dans une interview qu'il nous avait accordée (voir notre édition du 7 décembre 2014) à l'occasion des 50 ans de sa revue, Max avait conclu : «En ce qui me concerne j'espère connaître le numéro 100».
Eh bien c'est fait, le numéro 100 de «La Barbacane» vient de paraître. Sur la page de garde on peut lire : «Le présent cahier 100 de La Barbacane Revue des Pierres et des Hommes fondée en 1963 par le poète Max Pons est dédié à tous les amis poètes et lecteurs connus et inconnus dont la fidélité nous a permis de poursuivre durant un demi-siècle sous le signe de l'amitié et du Verbe cette exceptionnelle aventure poétique».
Les poèmes de cette 100e édition, regroupés sous le titre «Dans la clarté des mots», ont pour auteurs Max Pons, Olympia Alberti, Raphaël Monticelli, Mathilde Pessereau, Martin Miguel, Alain Freixe, Anne Gohier, Yves Ughes, Gilbert Casula et Daniel Schmitt.
Profitons de l'occasion qui nous est offerte pour souhaiter à Max Pons un prompt rétablissement et que sa riche vie, tout comme sa revue chérie, atteigne sa 100e édition, à l'aune des années, naturellement.
Contact «La Barbacane» : Max Pons Le bourg 46 700 Montcabrier.
Grand Corps Tremblote, un des poèmes de Grégoire Damon publiés dans le numéro d'avril 2017.
Lu par Cathy Garcia Canalès.
Écoute et Cessez le feu, deux poèmes parmi ceux d'Alexo Xenidis publiés dans le numéro d'avril 2017.
Lu par Cathy Garcia Canalès.
"50 ans" un des poèmes de Marianne Desroziers publiés dans le numéro d'avril 2017.
Lu par Cathy Garcia Canalès.
Un extrait de Home Mobil, un texte d'Amélie Guyot publié dans le numéro d'avril 2017.
Lu par Cathy Garcia Canalès.
Le poème "Mauvais genre" (version non intégrale), un des poèmes de Hans Limon publiés dans ce numéro d'avril 2017, tous extraits de "Barbarygmes et autres bruits de fond".
Lu par Cathy Garcia Canalès.
prenssée j, une des prenssées de Mathias Richard publiées dans le numéro de janvier 2017.
Lue par Cathy Garcia Canalès.
Quelques extraits des poèmes de Saïd Mohamed publiés dans le numéro de janvier 2017.
Lus par Cathy Garcia Canalès.
Deux textes et un poème, "Au comptoir du café de la gare", parmi ceux de Myriam Ould-Hamouda publiés dans le n° de janvier 2017. Lus par Cathy Garcia Canalès.
Les mains de Slavoj Hermann, Harvey et Ce soir, trois poèmes parmi ceux de Samaël Steiner publiés dans le numéro de janvier 2017. Lus par Cathy Garcia Canalès.
Ça ne rime à rien et Granthis, deux des poèmes d'Anna de Sandre publiés dans ce numéro de janvier 2017. Lus par Cathy Garcia Canalès.
Quelques extraits des poèmes de Jean-Louis Llorca, publiés dans le numéro d'avril 2015.
Lus par Cathy Garcia Canalès.
Extrait d'un texte de Léon Maunoury publié dans le numéro de janvier 2014.
Quelques poèmes de Thierry Roquet publiés dans le numéro de janvier 2014.
Lus par Cathy Garcia Canalès.
Quelques extraits des poèmes de Murièle Modély publiés dans le numéro de janvier 2014.
Grèbe, un des poèmes de Stéphane Bernard publiés dans le numéro de janvier 2014.
Élégie 21, un des poèmes de Carl Sonnenfeld publiés dans le numéro de janvier 2014.
Un des poèmes de Rodrigue Lavallé publiés dans le numéro d'avril 2014.
Quelques extraits de Nervures d'Hamid Tibouchi publié dans le numéro d'avril 2014.
Quelques extraits des poèmes d'Élisa Parre publiés dans le numéro d'avril 2014.
Présence de Federico García Lorca, un des poèmes de Jean-Jacques Dorio publié dans le numéro d'octobre 2014.