Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

CE QU'ILS EN DISENT - Page 3

  • Nouveaux Délits présentée dans le guide des revues ARLIT.

    oilà ce qu'on peut y lire à propos de la revue et c'est plutôt bien non ?

     

    Nouveaux Délits se voit comme une revue atypique, indépendante, impertinente, entièrement artisanale, imprimée sur papier recyclé ; certains textes sont publiés en langue d’origine avec la traduction en regard avec des illustrations originales de divers artistes français ou étrangers (belges, espagnols). C’est une revue dite "engagée" de poésie vive et "dérivés" (?) qui publie des auteurs connus et inconnus. La revue est entièrement réalisée et orchestrée par la responsable, poète de surcroît qui déclare en outre : "Des auteurs du monde entier, quelques grands noms sans favoritisme. Petite revue de poésie interdisciplinaire, de l’éthique plutôt qu’une étiquette, ne respecte aucune frontière autre que morale. Point commun des auteurs publiés : leur humanité, pas de favoritisme, mais copinage assumé". Le numéro fourni révèle un périodique de type anthologique sans bourrage : ND n’y accueille que quelques poètes de haute volée dans un large éventail de textes.


    Lectorat : poètes et assimilés, amateurs de poésie amoureux des mots et de l’authenticité. Revue moyennement sélective, très ouverte (20 % d’AS, 40 % d’ACQS, 30 % d’AI, 10 % d’AA).
    Affinités avec Traction Brabant, Microbe, La Barbacane, Lieux d’être.


    Avis aux auteurs : Sympathique revue, à la présentation et à la réalisation amateur, Nouveaux Délits est une toute petite revue vivante et accueillante même si le numéro 31 qui nous a été fourni ne nous permet pas d’en dire plus. Il offre tout son espace à l’emblématique poète espagnol antifranquiste Marcos Ana, au poète belge ultra-confirmé Werner Lambersy, à Rémi Froger (auteur P.O.L) et à Cathy Garcia. Ah, j’oubliai : un immense texte de Ludovic Kaspar sur la 4ème de couverture. Tout cela laisserait supposer qu’ND cacherait bien son jeu et que sous une présentation médiocre, elle ne donnerait à lire que des textes de grande qualité. La revuiste préfère recevoir les contributions par
    courriel.

    Edité par L'OIE PLATE - L'Observatoire indépendant de l'édition pour les auteurs très exigeants
    B.P. 17, 94404 VITRY-sur-SEINE Cedex (France). http://www.loieplate.com/catalogue-livres/arlit.php

     

     

  • Nouveaux Délits par Michel Host*

      

     

    Conçue, dirigée, fabriquée par Cathy Garcia, la revue est couverte d’un papier épais et de bon aloi, ses pages sont de papier recyclé, mais d’une vraie qualité et fort lisibles. C’est que Cathy Garcia, poète (poétesse pour ceux qui pensent que les mots ont un sexe) vit en pleine nature, à Saint-Cirq-Lapopie, qu’elle se comporte selon des lois naturelles, défendant autant qu’elle en a le pouvoir les restes de paysages vierges que veulent bien nous laisser les industriels, les automobilistes, les agriculteurs, les supermarchands, les pollueurs de tout acabit ! et cela non seulement près de chez elle, mais partout dans le monde, offrant ses pages aux poètes des Caraïbes, de l’Afrique, des Antilles, de l’Amérique du Nord… C’est sa marque  (sa poésie, j’en parlerai plus loin, sans la démentir, nous porte vers d’autres parages) et elle est présente dans NOUVEAUX DÉLITS, aux côtés du souci constant de défense des opprimés, de révolte contre les injustices, les flagrantes prévarications et corruptions. Un engagement qui, à chaque numéro, met en grand péril son mince budget, voire le met par terre ! Cette volonté, cette marche et cette trajectoire augmentent le poétique, le magnifient, n’en excluent pas d’autres beautés, des fêtes de mots, d’intimes allégresses, les échos des joies et des peines... La poésie, elle, est en soi et par soi illimitée, et cette revue ne l’oublie pas, car ainsi qu’écrit Silvaine Arabo (N°36) :

     

    La magie des mots et des lignes

    Parfois dégrafe

    La douleur unique du soir

    Et sa coupe d’amertume,

    Vers d’autres oiseaux

     

    Dont le nom encore

    Est inconnu.

     

    D’abord, je me souviens de ce N° 31, où figure le poète espagnol Marcos ANA, que j’y ai l’honneur de traduire, un homme que la prison franquiste, entre 1939 et 1961, n’a pu réduire ni au silence, ni à la haine, ni à quelque forme de résignation :

    « Mon péché est terrible ;/  j’ai voulu remplir d’étoiles / le cœur de l’homme. »

    […]

    « Elle n’est pas ronde la terre / c’est une cour carrée / où tournent les hommes / sous un ciel d’étain. »

    […]

    « Dites-moi comment c’est un arbre. / Dites-moi le chant de la rivière / quand elle se couvre d’oiseaux. / (…) Dites-moi comment c’est le baiser / d’une femme. Donnez-moi le nom / de l’amour : je ne m’en souviens pas. »

    […]

    « Si je renais un jour à la vie / ma maison n’aura pas de clefs : / ouverte toujours aux hommes, / au soleil et à l’air. »

    […]

    et de sa « Lettre urgente à la jeunesse du monde » :

     

    « Comme un clocher d’or

    Rêvent vos cœurs.

    La jeunesse est l’heure

    De l’amour, son printemps

    Pourquoi remuerai-je vos branches

    Joyeuses avec ma tristesse ? »

     

    Je me souviens de ce N°33, où parle l’Indienne du Canada, Rita MESTOKOSHO :

    « Je suis la traductrice de la terre / Car les hommes ont oublié les sons de notre mère… »

    […]

    « Je suis née dans la langue innue / Mais la forêt s’éloigne / Elle a peur de l’homme qui tue… »

    […]

    « Mes enfants sont tes propres enfants. Ils sont le sang qui coule dans tes veines. Ils font battre ton cœur. »

     

    Je me souviens de ce N°34, où Ernest Pépin, drôlement, regarde marcher les femmes, concrètes et fragiles, dans la ville caraïbe :

     

    Les femmes multicolores

    Ont arrondi la ville

    Elles vont jeans serrés

    Pantalons moulants

    …………………………………….

    Elles veulent vivre la barbarie des stars

    La mode des riches

    Les idées des magazines

    Les fantasmes des couturiers

    Boire le sang des boutiques

    Je vois sous leur taille basse

    D’impossibles bonheurs

    Le string qui grince et grimace

    Peu leur importe que

    Des femmes meurent d’être femmes…

     

    Je me souviens de ce N° 35 où Jany Pineau en appelle aux mots qu’elle rassemble non sans violence parfois, en dépit de tout et d’elle-même :

     

    Rien, je ne dirai rien.

     

    Je planquerai mes mots dans des mottes de terre pour les rendre aveugles comme des taupes […] Les mots ne m’échapperont pas.

     

    Des mots / Des mots qu’on sonne / « À la page ! / Le sujet est prêt… » // Un silence qui résonne / Une feuille qui blanchit / Sous la main fixe / de l’anorexique

     

    De ce N°35 encore, où Marlène Tissot a « toujours rêvé d’être une hôtesse de l’air », et voudrait « s’aimer malgré les faux plis, dans une vie froissée »… ; où Nathalie Riera dit des secrets pluriels et mêlés, des grâces délicates : « l’effluve des couleurs et cette envie d’écrire / alors ma légèreté pour vous faire jouir  […] voix délivrées de toute éclisse / fais glisser tes longs doigts // sur les lingeries du verbe // déboutonne par devant / depuis le col / la fluidité de la pénombre / mouillée / sur le jersey de laine… »

    Des N° 36 & 37 je n’ai pas à me souvenir, ils sont de l’année : l’un qui voudrait nous faire fréquenter des « poètes ratés » qui ne le sont guère (Fabrice Marzuolo)  - « Brûler, vous dis-je ! / Jusqu’au gris de la cendre / Et qu’une main preste jette / La poussière dans la lumière ! » -. Des ratages de cette sorte, on en redemande !, et qui aussi permet à Silvaine Arabo d’exprimer tout le sel des temps enfuis : « Dites mon sel / Dites / Vous m’avez manqué / Vents et froidure vous avaient desséché… // Chapelet des siècles / Vos cristaux comme des gemmes / Tôt m’auront dépouillée de moi-même / À moi-même importune » ; l’autre, qui offre à votre serviteur l’espace pour ses Onzains dédiés aux femmes rencontrées, à toutes celles, amantes ou non, à qui il peut dire « Je t’ai fol-aimée. Tu fus mon amoureuse. », et donne ses espaces aussi à Frédérique Mirande : « … le vent me porte haute je suis, / je suis poussière, infiniment poussière, ronde et légère, entre ciel et terre… », à Francis Gast, en quête d’ « Un pays de mélodies intarissables / Que les guerriers surgis du fond de la haine / N’ont pas encore profané de leurs cris », à Jean-Marc La Frenière, qui pourrait me… nous… ressembler assez : « Je ne crois pas en Dieu mais je crie vers le ciel ce qui n’a pas de nom. J’apporte le bois sec, le vent des mots, le pain du rêve. », à Jean-Marc Couvé, dont le mémoire est peuplée d’images que d’aucuns connaissent bien : « - Le canard, cou coupé, court toujours dans la cour de récré ensanglantée de ma mémoire, grince Cadet. Maudit Charlot ! Quel besoin ont-ils de tuer tel plumage ou tel plumage, les hommes, pour manger ? »

    Et les Nouveaux Délits N° 38 ne se feront pas attendre longtemps. Si l’on veut ne pas rester figé dans les vents glaciaux des parkings des supermarchés, ne pas s’emberlucoquer de mensonges diplomatiques, se noyer dans Google et sites de rencontre, ne pas manger aux fast food publicitaires, le remède est de lire Nouveaux Délits, et même d’y blanchir quelques euros dans l’abonnement !

     

    (Extrait du bulletin La Mère Michel V - Poiesis-Poésie - Automne-Hiver 2010-2011 qu'on peut lire dans son intégralité sur: http://delitdepoesie.hautetfort.com/archive/2011/01/18/la-mere-michel-a-lu-special-poesie.html

     

     

    *Michel Host outre qu'il a été publié en tant qu'auteur dans la revue, en est également le correcteur bénévole, http://associationeditionsnouveauxdelits.hautetfort.com/

     

     

     

  • Claude Vercey parle de Nouveaux Délits

    A lire sur http://www.dechargelarevue.com

     

    I.D n° 222 : Alcools découverts au fond d'un placard

    samedi 28 novembre 2009 [10:27:09]

    Une revue sous couverture kraft ! Je rêve …? Un peu troublé, je l'admets, de retrouver sur le dos d'une autre l'habillage par lequel la revue Décharge s'est identifiée 99 numéros durant, - jusqu'en septembre 98. Non qu'il y ait quelque raison de supposer une filiation directe avec ces Nouveaux Délits que je découvre en leurs 33ème et 34ème livraisons, mais plus sûrement qu'une solution semblable sous-entend une démarche proche, et qu'il n'est décidément pas mieux qu'une couverture kraft pour se donner mauvais genre, marquer son insoumission, exprimer le défi.

    Car, si je ne me trompe, la casaque incolore – « robe des champs », si on veut - a ici la même signification que pour l'ancien Décharge, selon Jacmo : celle d'une pauvreté ostentatoire, imposée par les conditions de production – l'une et l'autre revues étant fabriquées à la maison, – assumée et qui fait la nique aux publications mieux friquées, mieux sapées, marquer sa rage et sa révolte, tout en redoublant le caractère provocateur par un titre à rebrousse-poil.

    Si elle instruit avec fougue et dévouement les dossiers de ces Nouveaux délits, Cathy Garcia n'entend pas que le « poète de grande bourrasque », tel qu'elle-même se présente, cède le pas à l'animatrice. Simplement, la revue prolonge l'œuvre, y participe. « J'aime les mots, ces alcools que l'on découvre parfois au fond d'un placard oublié.». En conséquence de quoi, sont donnés à lire des auteurs rares ou méconnus, souvent en marge du centralisme hexagonal : Saint-John Kaus, né en Haïti, écrit depuis le Quebec, Ernest Pépin est Guadeloupéen, Rita Mestokosho une poète innue. Le sommaire s'en tenant à quatre ou cinq noms, chacun a de quoi s'exprimer à l'aise au long de 48 pages bien remplies.

    Poésie vive, est-il indiqué en sous-titre, et ses dérivés : ici, proclamations écologiques et revendicatives de Rita Mestokosho défendant la terre innue et les traditions de son peuple (n° 33) ; là, Journal d'un instituteur (d'un Stit, selon l'auteur Jean-Marc Couvé). Au final, tendant volontiers la main à l'expression minoritaire ou à celle de minorités, la revue ouvre sur un champ original de création, duquel se détachent, pour le lecteur que je suis, les poèmes d'Ile Eniger (n° 33) et d'Ernest Pépin (n° 34).

    Ile Eniger est une véritable découverte, bien que la bibliographie copieuse de cette poète passionnée souligne surtout mon ignorance à son endroit. Dans des proses courtes, denses et vigoureuses, extraites de trois livres différents, se lisent son appétit, son désir et son impatience, une envie féroce d'étoiles : « Je n'ai pas le temps d'être civilisée » écrit-elle. Et, dans le même poème: « J'écris cet amour dans l'urgence tant sa lenteur étonne. » A suivre. Certainement.

    Grandement absente des revues hexagonales, l'œuvre d'Ernest Pépin n'est pourtant pas seulement « importante aux Antilles », comme l'affirme un peu cavalièrement la biographie jointe; l'auteur fut invité d'honneur aux Rencontres de Clermont-Ferrand ; et le simple rappel que le romancier est publié par Gallimard contrarie l'image de marginalité dans laquelle Nouveaux Délits enfermerait volontiers tout auteur présenté. Certes, Ernest Pépin écrit une poésie forte, de dénonciation et de révolte, qu'illustre bien L'odyssée de la ville donnée ici à lire. Mais de même que Césaire fut député et maire de Fort-de-France, Ernest Pépin est en Guadeloupe un notable. En dépit de quoi, c'est son mérite, il demeure à l'écoute des malheurs de son peuple, des exclus et de humiliés, des éconduits et de tous les reconduits :

    Souviens-toi de l'enfant mort d'atterrir
    En un seul bloc de froidure
    Dessous le ventre de l'avion
    Souviens-toi de sa mort d'oiseau gelé

    Références : Nouveaux Délits n° 33 et n°34 (4ème trimestre 09). 5€ le numéro.


    En contrepoint à cette revue vivace, lire les adieux de Jacmo à Rétroviseur,
    revue du mois sur notre site.

     

  • Emission les Poètes sur Radio Occitania

    Chaque nouveau numéro de la revue est présenté par Christian Saint-Paul dans l'émission Les poètes sur Radio Occitania.


    Dans l'émission du 22/01/2009 "Saint-Paul signale ensuite la parution du n° 31 de la revue de poésie vive et dérivés « Nouveaux Délits » (...). Un numéro impressionnant par sa diversité et sa puissance d’évocation d’une poésie jamais éthérée et ornementale mais en prise directe avec les forces vives et souterraines de la vie qui se veut accessible à l’Autre. Une fraternité à fleur de peau à chaque page. Il faut remonter aux années soixante, au tout début, pour retrouver ce souffle vital d’une poésie à hauteur d’homme et de femme. Saint-Paul lit un poème de Ludovic Kaspar."
     
     
     
  • Numéro 28 par JL Millet

    @ Nouveaux Délits n°28

     

    Confirmation des affirmations et de la qualité de cette revue.

     

    Retrouvailles heureuses avec Thomas Vinau découvert une dizaine de jours plus tôt sur le Net. Des textes forts ! Avec de solides sujets – le Petit Poucet, le Shérif, Débordement, Rosa Parks, la Fortune, Cervelle, dans la Cuisine des Heures perdues, Plan sur la Comète - pour des lectures à mettre sur zen-evasion…

     

    Jacek Kaczmarski m’a paru moins ‘’incisif’’ malgré Notre Classe et Mur 87.

     

    Intense Sur Vie de Muriel Carupt et une nouvelle livraison tout en passion de cœur et de corps de Cathy Garcia avec les beaux Simplement et Noces Pourpres.

     

    Il faut aussi citer l’invité surprise, Joaquim Hock, habituel illustrateur de R.N.D., ici en Intrus prosateur au délire … sensé !

     

    Bien bel opus que ce n°28

    JL Millet

    http://www.zen-evasion.com/

     

     
  • JL Millet

    Nouveaux Délits n°27

    La revue arrive. Vite, déchirer l’enveloppe, enfin tenir ‘’la chose’’ en main. Aller au-delà des témoignages.
    Première image      de rigueur. Une saine rigueur, de celles qui mettent en valeur. Rigueur d’un écrin.
    Une consultation ‘’au pouce’’ laisse la même impression et provoque l’envie.
    Envie viscérale de se ruer sur les textes, de mesurer l’accord, l’harmonie de l’ensemble.
    Et l’on sent d’entrée que Cathy ‘’a creusé profond afin de bâtir haut’’. Car nous savons bien, ne serait-ce qu’intuitivement, que rien n’est plus difficile à obtenir que ce ‘’naturel’’, ce vrai, ce vrai du vivant.
    De fait, tout coule, s’enchaîne, comme allant de soi, limpide.
    Dans ce numéro 27, une grande claque pour ne pas dire un grand coup de poing dans la gueule : les haïku(s)* de Michèle Marie Petit. Cette forme brève me plait particulièrement, le rythme 5/7/5 fut celui de mes prémices en poésie. Ces textes de MM parle d’une vie rude, d’une vie en cage, mais touchent à l’universalité de toute vie. C’est fort, très fort.
    La ‘’production’’ d’Emmanuelle K semble dès lors plus sophistiquée, plus… littéraire alors qu’elle colle à une réalité tout aussi grave, difficile, à la marge, en opposition frontale… contre l’établi, le convenu.
    Les brefs textes de Dejaeger font tout de suite mouche comme une course de fantômes ‘’dé Bushés’’ en route vers un Ground Zero originel avec en arrière plan une musique de danse de la pluie a capella.
    Puis jaillit ‘’Ombromanie’’, des extraits qui filent l’envie d’aller tout lire, vite… ‘’dans les champs utopiques’’, ‘’before K-O’’ , pour lutter contre le tsunami de ‘’blessures empuanties’’ des conneries médiatico-sarko-ambiantes.
    Ce numéro 27 est, comme le dit Alvarez Barbosa ‘’…une parole forte capable de me guider dans la vaste contrée silencieuse…’’, bien loin des ‘’…parleurs (qui) déblatèrent (et) militent pour la connerie…’’


    Jean-Louis Millet

     http://www.zen-evasion.com



    * je mets ici une parenthèse car je n’ai jamais trouvé un texte de grammaire franco-nippone précisant qu’un pluriel en s s’applique à ce mot, tant dans cette forme que dans la forme ancienne haïkaï.

  • les fleurs de Nina

    Cathy Garcia, poète, femme extraordinaire de vrai,
    qui se démène seule, à bout portant, à mains tendues, à publier
    la Revue
    Nouveaux Délits. Elle est française, ressemble à Janis Joplin me dit Pascal
    Perrot. Elle a du chien, du cran. C'est une femme de la race des battantes.

     

    Nina Louve

     

    Cathy Garcia

     

    Femme tenant seule à bout de doigts

     

    à coup de voeux

     

    la REVUE NOUVEAUX DÉLITS

     

    Cathy Garcia, femme ne pliant jamais l'échine, ne passant pas son chemin sans ouvrir l'oeil, femme courage, belle bête humaine.

     

    Nina Louve

    http://louvainlaneuve.blogspot.com/

  • Le Merle

    Je suis un abonné et j'ai une question :


    « Pour ceux qui ne souhaitent pas s'exprimer, ou qui pensent quitter le groupe, n'oubliez pas, le Comité du Bureau de Libre Dissuasion a toutes vos adresses. »


    Cathy, signifie-t-il que vous viendrez à Vancouver et me rechercherez ? Si oui, alors j'ai arrêté ! Si c'est le prix que je dois payer pour vous rencontrer en personne, je l'accepte avec la joie ! Venez et le jeu avec moi dans la neige canadienne !

    Bonsoir,

    Jay Black, A.K.A. Le Merle

    medium_Jay_05.jpg
  • Mima

    abonnés

    publiés
    je ne vous 
    connais pas
    espérant vous
    découvrir
    famille?
    Cathy
    un simple regard
    un mouvement
    du coeur vers
    tes écrits
    tes élans  
    tes révoltes
    m'a suffi
    pour me retrouver 
    abonnée
    à ta revue  
    par quelle sortilège 
    m'as tu ainsi ensorcelée?
    potion magique?
    Non toi
    audace 
    vérité
    tendresse 
    franc parler
    juste distance
    tutoiement
    projets insensés
    passion contagieuse
    ambition démesurée:
                           construire des ponts
                           faire vibrer les couleurs
                           danser les mots
                           chanter le monde
    avec pas un sou
    pas de barrières
    juste l'infini du ciel
    Merci
                       Mima