Novembre 2006
L’édito n’est pas une réponse.
Juste une question :
comment sortir de l’impasse autrement que broyés menus en petites barquettes ?
Nous les sinistrés du sens, téléphones portables dotés de roues parfois motrices, un caddie à la place du ventre et des doigts extra-plats à débit différé.
Nous, la chair à statistiques, fournisseurs crétinisés d’audimat, ressources humanoïdes à profils bas pour des profits toujours plus gros, travailleurs qui ne savent plus pourquoi, chômeurs qui savent…
L’édito n’est pas une réponse.
Juste une question :
accepterons-nous enfin cette aide humanitaire que nous offre depuis des siècles quelques peuples pas encore tout à fait disparus ?
Peuples gardiens de savoirs immémoriaux grâce auxquels nous pourrions peut-être sauver ce qu’il reste de nous-mêmes. La petite part encore humaine.
Les jours sont nombreux
mais ils sont contrariés par un seul.
Proverbe vakaranga, Zimbabwe
AU SOMMAIRE
Mes complices du Délit de poésie : Philémon Le Guyader (sur la route) avec des fragments de Novembre à Prague et Cafés de la pleine lune, Roland Nadaus (Yvelines), Jay Black (Canada) et Serge Grah (Côte d’Ivoire) en quatrième de couverture.
Délit de vanité : Ludovic Kaspar (Yvelines) sous toutes ses dé-coutures
Vous pouvez encore abuser sans modération du Délit d’(in)citations et du Bulletin de complicité, les effets secondaires n’en seront toujours que meilleurs, vous aimez les girafes ?
La forme la plus élevée de la vie animale est la girafe.
Jean-Charles
in paroles d'élèves La Foire aux cancres
Nouveaux Délits est encore ouvert à tous courants d’air, d’idées, envies, propositions. Jusqu’aux prochaines présidentielles… alors profitez-en.